d'institutions capables de coordonner diverses politiques sectorielles, avec cohérence territoriale et en réponse aux demandes sociales. Ces deux hypothèses s'articulent dans une dialectique qui développe des concepts et des méthodologies pour l'étude du droit à
indicateurs complémentaires, chacun mesurant une dimension différente des arbitrages spatio-temporels des ménages. Il s'agit de l'usage du temps quotidien, des efforts en transport et logement, de l'accessibilité aux emplois et autres destinations, et de
récentes, l'implémentation du Transantiago et les débats autour du Grand Paris, et par l'étude de l'évolution des instruments d'aménagement. Cette analyse institutionnelle est appuyée sur la synthèse des règles et ressources de l'action publique et sur des
des inégalités socio-spatiales. Finalement, la garantie du droit à la ville dans le Grand Santiago et la Région Ile-de-France nécessiterait d'innovations techniques et politiques complémentaires. Celles-ci pourraient être implémentées dans un niveau
Vie quotidienne et pouvoir dans trois quartiers de Pékin : une microsociologie politique comparée des modes de gouvernement urbain au début du 21e siècle
Cette thèse propose une réflexion sur l'exercice du pouvoir à partir d'enquêtes effectuées dans trois quartiers contrastés de Pékin (2007-2009). Cette approche « par le bas » s'intéresse à la vie quotidienne en croisant microsociologie urbaine et
des habitants, producteurs d'arts de faire et de conventions, mais aussi des travailleurs, notamment les agents du comité de résidents. Cette instance, qui ne relève pas officiellement de l'administration, est au cœur de la réforme de l'action publique
de construction des communautés de quartier (shequ). Maillon essentiel du contact entre les habitants et la chaîne de l'administration, elle constitue un type particulier de street-level bureaucracy. La domination s'établit à un double niveau, à
sein de la société urbaine chinoise et les transformations successives de leur statut, de leurs responsabilités, de leur architecture interne, de leurs liens avec l'appareil de l'État et du Parti depuis le milieu du XXè siècle. L'auteur s'efforce
les membres du comité de résidents, en fonction de leur appréciation des circonstances, de la façon dont des demandes plurielles émanant d'acteurs sociaux très différents se rencontrent ou au contraire s'opposent, des initiatives qui sont à leur portée
La ville de Bamako produit-elle du changement politique ? C'est à cette question, en apparence classique que cette thèse entend répondre. A partir d'une enquête menée dans le contexte des échéances électorales de 2007, nous proposons d'aborder les
la fois comme le résultat d'un repérage des problèmes territoriaux et comme un série de thèmes définis (le vote aux élections, la mondialisation, etc) donnant à voir quelques aspects distincts de l'influence du territoire sur la politisation des
l'application de la régionalisation en 1996, les élections municipales, rurales et régionales ont permis aux candidats, aux partis, aux organisations de la société civile d'investir le champ politique local. Le décryptage du discours des candidats, l'analyse des
résultats électoraux et du profil des élus montrent l'articulation entre les enjeux locaux et nationaux. Pour analyser ces enjeux et les dynamiques socio-politiques qu'ils suscitent, nous privilégions une approche politique et territoriale. L'approche