Nords-Suds principalement guidées par le loisir et de longue durée, dans le cadre d'une mondialisation croissante des modes de vie. Ces deux figures de jeunes itinérants (backpackers) et retraités séjournant l'hiver au soleil(hivernants), sont abordées
dans les territoires du quotidien, les espaces métropolitains et les réseaux transnationaux. Avec les réseaux de sociabilité, ces pratiques témoignent d'une relation complexe à l'Ailleurs et l'Autre. L’ambivalence de ces rapports aux lieux, entre Ici et
Habitat et mode de vie de la vallée du Drā (Maroc) : le village d'Asrir n'llemchane
Afrique du Nord
Cette thèse traite de l'architecture d'un village duSud présaharien au Maroc, avec l'objectif de comprendre les origines et le développement de l'architecture traditionnelle dans cette région dans son contexte culturel et historique. Le village
choisi ici comme exemple représentatif est le qsar d'Asrir n'Ilemchane dans la vallée du Drā. Cette agglomération est un exemple très spécifique de ces groupements fortifiés aux maisons mitoyennes à puits de lumière central. Au-delà de la dénomination
protecteurs des sédentaires. Après une présentation du contexte naturel et historique de la vallée et de son peuplement composite, notre démarche de recherche s'appuie sur une documentation architecturale détaillée, relevés et dessins, d'une trentaine de
perspective avec le mode de vie et l'organisation sociale de la population, en lien avec l'agriculture de palmeraie et le système d'irrigation. L'analyse des maisons a permis de forger des hypothèses sur le développement du village et de son enceinte au cours
, national et global, d'autant que, rejoint spatialement par Zagora, la ville toute proche, le qsar que nous étudions a fini par y être intégré comme quartier. Cette situation a créé de nombreux bouleversements à la fois dans la forme du qsar que dans sa vie
Valeurs patrimoniales en situation diasporique. Au prisme du Web : au prisme du Web : les identités Judéo-marocaine et Amazighe dans le processus de patrimonialisation de Casablanca.
L' Unesco et l'institutionnalisation du patrimoine culturel immatériel : le cas marocain de la place Jama'l-Fna et ses conteurs
Afrique du Nord
Cette thèse porte sur le processus de préservation du « patrimoine culturel immatériel ». Elle se fonde, d’une part, sur une étude anthropologique du concept de « patrimoine » à partir de l’examen des conventions de l’Unesco et, d’autre part, sur
l’analyse du rôle socioculturel de l’oralité mis en évidence par une enquête ethnographique menée auprès des conteurs (hlaïqiyya) de la place Jama‘ l-fna (Marrakech, Maroc). L’étude éclaire également les singularités du processus de patrimonialisation au
décalage entre l’imaginaire exotique des visiteurs nationaux et internationaux – mettant la pratique du conte au centre de cet espace emblématique marrakchi – et les difficultés socioéconomiques des narrateurs qui sont particulièrement exposés à la pauvreté
configure des représentations hétérogènes héritées du passé de la ville qui s'est, très tôt, imposée comme ville-monde puis comme un haut-lieu littéraire du XIXème siècle. Le travail sur le décalage narratif dans les points de vue des divers acteurs en
l'action autour des patrimoines permet de comprendre le rôle du tourisme dans l'ancrage territorial d'imaginaires géographiques en déshérence. D'autre part, la conception des acteurs étatiques du projet urbain met en évidence la manière dont sont récupérées
et aseptisées les images du tourisme dans l'élaboration de la relation de la ville au monde afin de l'intégrer à l'économie globale.
Cette recherche porte sur les mécanismes d’ajustement des différentes urbanités en présence à Casablanca, principale métropole du Maroc, par le biais de l’étude de l’appropriation d’espaces publics par des pratiques déviantes. La question des
rapports mutuels entre les citadins déviants et l’ensemble des acteurs de la ville (citadins ordinaires et acteurs institutionnels de l’aménagement), incarnée dans le processus d’aménagement urbain du centre-ville à partir de 2002, permet de mettre en
citadins en situation de vulnérabilité et interrogent l’aménagement dans sa capacité à intégrer toutes les composantes sociales de la ville. Dans une démarche de type ethnographique, explorer l’articulation du lien social à la morphologie urbaine permet de
mis en place dans le cadre du « Programme national de rénovation urbaine » en France et de l’« Initiative nationale pour le développement humain en milieu urbain » au Maroc. Cela permet de comprendre les points communs et divergents entre les deux cas
que les dispositifs participatifs mis en œuvre dans le cadre du Programme national de rénovation urbaine et de l’INDH en milieu urbain, contribuent à transformer la relation entre les représentants des pouvoirs publics et les représentants associatifs
populaires. Les expériences du quotidien vécues par ces garçons m’ont permis d’interroger les concepts forgés par les études sur les homosexualités dans les pays européens et aux États-Unis et donc de penser autrement la politisation de la question
d'urbanisme définissant les règles d'utilisation du sol et le contrôle des activités urbaines. L'agence urbaine traite quotidiennement une quantité importante de données géographiques. A cet effet, l'enjeu de la mise en place d'un Système d'Information