l’Afrique Centrale, sont couverts par des produits importés. Les produits locaux ne jouent qu’un rôle secondaire dans cette activité : ils ne concernent que 20 % de l’offre alimentaire présente dans les marchés du pays. Face au quasi-monopole de ces circuits
, maraîchères et fruitières. Cet état des lieux révèle une forte dépendance alimentaire de la capitale Libreville à l’égard du Cameroun (banane plantain, taro, oignon, atanga ou safou et avocat), des Pays Bas (oignon) et des pays asiatiques (riz). Il met aussi
en évidence les principaux obstacles au développement de la production des denrées locales. Ces dysfonctionnements sont identifiés d’un bout à l’autre de la filière des produits alimentaires étudiés. Ils concernent le travail du producteur, du
coeur de violents conflits d’usage sur la voie publique. L’objectif de notre recherche est double, il s’agit d’abord d’améliorer la prise de conscience de l’importance des enjeux et des externalités et, ensuite, de proposer des pistes de réflexion pour
supposées assurer le bien-être et la réussite dans le monde visible. Elles constituent ce que nous avons nommé le capital « magico-religieux », soit la capacité individuelle à mobiliser des agents aux pouvoirs suprahumains afin qu’ils agissent utilement sur
De nombreux travaux sociologiques ont analysé les processus de développement des pratiques auto-organisées. En France, ils ont notamment montré le rôle structurant des acteurs publics qui ont accompagné, en particulier par leurs politiques
de différents groupes sociaux urbains montre qu’il existe plusieurs faisceaux de normes, de valeurs et d’affects pour penser, juger et légitimer la réussite sociale. Un principe d’opposition ressort entre, d’un côté, une économie morale de la facilité
, moralement et physiquement. Considérés comme une menace à l’équilibre individuel, familial et collectif, ils sont souvent associés à une précarité et à une vulnérabilité qui les rendent plus sensibles à ces manifestations de rejet de la société, qui