Face aux hypothèses de mobilité généralisée de la société et d’affaiblissement de la dimension territoriale, il est démontré dans cette recherche l’importance du territoire de proximité – la maison et le quartier – en tant que support, et lieu
personnel et stratégique permettant aux individus de surmonter les tensions qu’entraîne la modernité. Les individus sont, en effet, à la recherche d’un équilibre oscillant entre nomadisme et ancrage. Ainsi, il apparaît que la mobilité, bien loin de s’opposer
approfondis avec les habitants de ces quartiers. Il est avancé dans ce travail que ces derniers cherchent à s’insérer socio-spatialement en s’inscrivant dans la proximité afin de faire face à une exigence toujours plus forte de mobilité. A cette fin, il est
type vertical. Ainsi, il existe un élevé degré de dépendance à l'égard des capitales régionales, ce qui organise un réseau monocentrique à l'intérieur de chaque espace régional, où il serait encore possible de trouver des villes isolées. Le degré de