Les villes africaines croissent en population d’au moins 5% l’an et dépassent fréquemment 7% l’an. Or, lorsqu’une ville croît au taux de 7% annuellement, elle double sa population tous les dix ans. Cela signifie qu’il faudrait doubler la capacité
articuler les enjeux stratégiques à l’agir local Il faut donc relier les documents d’urbanisme et les documents complémentaires (schéma de drainage, commercial, de transport…).
vision des centres urbains contribue à l’amplification de l’exode rural dans ces régions, où la macrocéphalie reste une réalité. À l’instar de beaucoup de pays de l’Afrique subsaharienne, il existe un déséquilibre de la hiérarchie urbaine au Mali. Bamako
urbaine de la ville de Bamako a augmenté de 7290 ha. Elle est passée de 17 % et 1986 à 32 % en 2014. Durant cette période, il y a eu beaucoup d’aménagements dans le District de Bamako. Mais elle a été marquée davantage par le développement remarquable de
foncière de Bamako se traduit par une rurbanisation des communes environnantes. À partir de l’analyse de la dynamique spatiale de Baguinéda, Sanankoroba, Siby et Dio-gare, il s’est avéré que la plupart des communes environnantes de Bamako étaient quasiment
la propriété du logement. Les défis auxquels la capitale malienne fait face sont nombreux. Parmi les défis majeurs, il y a l’accès à un logement décent, aux équipements et services urbains au sein de la ville. Les programmes urbains en cours ne
publique qui s'en suit. A partir de cette date, l'Etat se désengage très fortement des travaux d'édilité. Il limite ses activités à la mise en place d'une législation que ses services, faute de moyens financiers, s'avèrent incapables de faire respecter. Le
attaché à saisir les relations entre l'Etat et les investisseurs privés. Au cours de la première, ce sont les volontés du khédive qui déterminent l'urbanisation: il tente d'instrumentaliser les interventions privées au service de ses ambitions. A partir de
aussi important, en tant que demande dérivée, il joue sur la capacité des citadins à accomplir leurs diverses activités. La motorisation des ménages restant faible en dépit d’une lente progression, le transport public constitue le principal moyen d’accès
faible capacité, qui parcourent chaque jour les rues d’Addis-Abeba. En dépit de son importance, le transport public souffre de capacités d’investissement insuffisantes ainsi que, jusqu’à récemment, du manque d’une politique publique claire et affirmée. Il
base de la population n’est pas totalement assuré par ces services. Il se pose alors, un sérieux problème de gouvernance de ces services face à la croissance urbaine de la ville. Le réseau de la société de distribution d’eau ne couvre pas l’ensemble de