Circuits d'un art itinérant : festivals de cirque et échanges artistiques entre la France et le Brésil
L'univers du cirque est passé par un renouveau important dans divers pays à partir de la fin des années 1960. En France, ce processus a été particulièrement significatif et a posé les bases du genre artistique aujourd'hui nommé "cirque contemporain
". Il a impliqué le développement de nouvelles esthétiques, l'avènement d'une conceptualisation et d'un vocabulaire particuliers, la fabrication d'un "monde de l'art" complexe, qui singularise l'artiste et transforme son statut social. Il s'avère que
différents modes de renouveau artistique se sont produits, influencés par les contextes nationaux, comme le démontrera la mise en perspective entre les cas français et brésilien. Par conséquent, des pratiques, des concepts et des modèles de production
distincts se confrontent lors de la circulation internationale des spectacles et des acteurs circassiens. Cette circulation est au centre de la thèse, dont l'objet est la diffusion du cirque "contemporain" à partir d'une étude de cas ciblée sur deux
festivals : le Festival Mundial de Circo (Belo Horizonte, Minas Gerais) et le Festival du Cirque actuel (Auch, Midi-Pyrénées). L'enquête ethnographique s'est complétée par le suivi de certains acteurs, notamment des artistes et des programmateurs. Elle
a permis d'observer des réseaux d'interaction, des échanges et des projets de coopération à un niveau franco-brésilien, ainsi que certaines asymétries et influences. En prenant appui sur une approche pragmatique, la thèse se centre sur les manières dont les
Le developpement local dans un contexte de mondialisation : Bamako (Mali) et Marseille : une confrontation entre theories et pratiques a partir de deux etudes de cas
Les temps de travail des salaries de la grande distribution : contraintes organisationnelles et compromis sociaux : analyse de deux hypermarches en France et au Vietnam
La ville historique, entre rénovation et métropolisation : étude comparée Hamadan-Grenoble
La présente thèse porte sur une étude comparative de la rénovation et de la métropolisation urbaines à Hamadan (Iran) et à Grenoble (France). Après une introduction, nous présenterons, dans la première partie, un état de lieu. Le premier chapitre
sera consacré à la présentation de la méthodologie de recherche. Par la suite, nous allons étudier l’impact des facteurs historiques et géographiques sur la fondation et sur l’évolution de ces deux villes. Nous compléterons cette partie par l’étude des
événements majeurs, survenus à la fin de XIXe et au début du XXe siècle : l’application du schéma directeur de 1931 à Hamadan et la découverte de la Houille Blanche à Grenoble. Dans la deuxième partie, nous étudierons les rôles des différents acteurs. En
analysant les bases de données, les rapports et les cartes, nous démontrerons comment la mondialisation, l’industrialisation, les changements socio-économiques et les développements universitaires ont transformé, l’espace urbain. En étudiant une sélection
des monuments historiques, nous allons analyser en ce sens la mutation du patrimoine urbain et les rôles de différents acteurs sur la revalorisation de celui-ci. Pour conclure, nous présenterons d’abord un récapitulatif par des cartes comparatives de
reconstitution chronologique de l’expansion urbaine de Hamadan et de Grenoble afin de dégager une vision sur les moments forts du développement et sur les rôles des acteurs. Ensuite, nous présenterons les grandes lignes de nos observations et quelques
Inégalités de mobilité dans le Grand Santiago et la région Ile-de-France : politiques de logement, des transports et gouvernance métropolitaine
Notre époque est caractérisée par des enjeux globaux inédits qui exigent une critique et une reformulation des principes d'organisation socioéconomique, notamment dans le domaine de l'aménagement urbain. La concentration de la population dans des
grandes agglomérations, leur ségrégation croissante et leur empreinte écologique, soulignent l'importance de faire évoluer les institutions métropolitaines. Au sein de ce vaste champ de recherche, cette thèse se concentre sur la problématique des
inégalités de localisation et déplacements, et des limites de l'action publique face à ces enjeux. Ainsi, nous développons l'hypothèse que l'accumulation de désavantages de logement et déplacements constituerait une forme d'injustice sociale qui pourrait être
d'institutions capables de coordonner diverses politiques sectorielles, avec cohérence territoriale et en réponse aux demandes sociales. Ces deux hypothèses s'articulent dans une dialectique qui développe des concepts et des méthodologies pour l'étude du droit à
la ville, que nous concevons comme une synthèse de capacités socioéconomiques et politiques. En particulier, la mobilité urbaine est définie dans ce travail comme l'imbrication des pratiques de localisation résidentielle et de déplacements quotidiens
développement et application d'une méthodologie d'analyse quantitative à l'échelle métropolitaine, qui permettrait d'affirmer s'il existe, ou pas, une limitation injuste de la mobilité urbaine de certains groupes sociaux. Avec cet objectif, nous analysons quatre
La politique au-dela de la vie politique : pratiques et representations de la citoyennete chez les jeunes adultes a Santiago du Chili, New York et Paris
Savoirs, ideologies et traitement differentiels discriminants dans les rapports soignants/soignes : la prise en charge hospitaliere du VIH-sida a la Reunion et en Ile-de-France