, appuyés de manière croissante par les autorités publiques. Le frottement soutenu entre les différents genres musicaux a contribué à en former et à en consolider les contours, de sorte que la musique dite aujourd’hui « çan‘a » ou « andalouse » d’Alger est
Dans cette thèse, nous tâchons de démontrer que l’histoire de la musique à Alger entre les années 1860 et l’indépendance ne peut se passer d’une approche en termes de rencontre et de transferts entre les expressions musicales européennes et
le produit d’un dialogue entre Européens et indigènes. Ainsi, entre 1862 et 1962, il est possible de parler de chemin « franco-musulman » parcouru par les musiques d’Algérie ; chemin qui contribue à modeler leur forme et qui révèle que la portée
» entre 1862 et 1962, reconnaître qu’elle a un temps partagé le destin de l’hexagone et constater qu’elle est un lieu d’application d’une politique culturelle de la diversité interroge le jacobinisme français, dont on répète pourtant à l’envie, qu’il est
. Elle examine en particulier la période entre 1909 et 1962. Ces limites chronologiques correspondent à la fois à une période mieux documentée et à deux moments importants pour l'institution architecturale. En effet, l'année 1909, marque la nomination du
architecturale propre à la colonie. Au travers d'une analyse comparée entre la pédagogie diffusée à Paris et à Alger, cette recherche démontre qu'une structure formant à l'art de bâtir est indissociable du territoire qui l'abrite, de la population qui la
fréquente, ainsi que de l'environnement politique et culturel qui l'entoure. Par ailleurs, cette thèse contribue à mettre à jour les transferts culturels et professionnels qui s'opèrent entre la métropole et sa « périphérie ».