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  • L'objectif poursuivi dans cette étude comporte trois grands volets. Premièrement, nous visons l'appréhension des relations entre l'évolution des processus sédimentologiques et le dynamisme naturel des mangroves. Nous essayons ensuite de corréler les
  • réponses radar aux paramètres de structure des mangroves. Enfin, nous nous proposons de contribuer à la mise en oeuvre d'un système de suivi des écosystèmes littoraux. Plusieurs approches ont été abordées dans le but d'atteindre les objectifs fixés. La
  • première a consisté à séparer les taches d'aspects homogènes et différents à partir de l'interprétation stéréoscopique de photographies aériennes infrarouges. Les principaux critères utilisés ont été les différents niveaux de gris, le grain de la formation
  • bordure de chenaux ou de baies. Les sites correspondant aux différentes catégories sélectionnées ont été examinés sur le terrain aux endroits où il était possible de les atteindre, ce qui a fourni la base d'une description des zones végétales de ces
  • mangroves. Enfin, des traitements numériques ont été effectués avec l'imagerie RSO satellitaire et aéroportée, dans le but de produire une cartographie automatique de la zone étudiée. L'image RSO classifiée illustre les propriétés très intéressantes de
  • l'information fournie par l'imagerie micro-onde pour l'étude des mangroves. Le réseau hydrographique de chenaux de marée est restitué de façon très nette et les formations végétales sont aisément identifiables.
  • Les 40 communications de ces actes démontrent l'importance de la connaissance du territoire étudié pour l'interprétation des images issues de la télédétection. Les relevés de terrain, les sources d'information auxiliaires sont utilisés pour la
  • validation et la meilleure interprétation des images traitées à l'intérieur des projets de télédétection. Tous les domaines thématiques d'application sont abordés : milieux urbains et périurbains, suivi des ressources naturelles et des couverts végétaux
  • , océanographie et écosystèmes littoraux, archéologie, désertification. Tous les types de données sont utilisées : satellitaires ou aéroportées, visible thermique, micro-ondes... L'information territoriale provenant de la télédétection, des données cartographiques
  • ou des statistiques auxiliaires est également intégrée dans des SIG. Les 6 derniers articles sont consacrés à l'action de recherche concertée télédétection des ressources en eau dont l'objectif est l'application de la télédétection et des SIG à la
  • gestion des bassins-versants dans les régions semi-arides. - (J. Le Rhun).
  • Les références de terrain dans l'initialisation et la validation des traitements de données aérospatiales : contribution aux études environnementales multicritères
  • Dans le cadre de la mise en place et de l'actualisation constante d'un « Observatoire de la ville» et d'un « Système d'informations territoriales des milieux estuariens » (SIT), nous tentons de mettre au point des procédures d'extraction
  • d'informations géographiques issues de données aérospatiales traitées en matière thématique. Les spécifications de chaque traitement sont établies en fonction de l'échelle d'utilisation du document à élaborer et définissent les sources de données à exploiter
  • singuliers n'intervenant pas obligatoirement lors des mêmes phases d'analyse. Actuellement, les deux bases de données géographiques en mode image sont sollicitées dans le cadre de planifications territoriales officielles et interviennent de manière
  • déterminante dans les plans d'aménagement en cours d'élaboration. Sur les sites urbanisés, des procédures utilisant la morphologie mathématique, les opérations de filtrage et une palette de compositions colorées ont permis d'appréhender avec efficacité des
  • entités homogènes de bâti en faisant ion des limites administratives habituelles; la finalité est d'orienter les actions de terrain en fonction d'un nouveau découpage spatial. En estuaire de Seine, les principales investigations concernent la mise en place
  • d'une des composantes de l'Observatoire national des zones humides initié par l'Institut français de l'environnement (IFEN); il convient alors de définir des entités spatiales d'accumulation de connaissances que l'imagerie HRV de SPOT et les clichés
  • [b1] Centre interdisciplinaire de recherches en transports et affaires internationales (CIRTAI), UPRESA 6063 du CNRS, Université du Havre, 25, rue Philippe-Lebon, B.P. 420, 76057 Le Havre, France
  • Une solution proposée pour gérer et diminuer l'incertitude spatiale dans des cartes forestières est la production d'une « super réalité de terrain ». Celle-ci est composée de polygones dont le contenu (par exemple espèce d'arbre) est connu à 100
  • interprétations. On superpose plusieurs cartes (trois au minimum) de la même zone et on ne retient que les fractions de la surface (les noyaux) qui appartiennent à la même catégorie sur les trois cartes. Un exemple de cette méthode avec des données réelles est
  • présenté. Une deuxième méthode provient d'une interprétation alternative des photographies aériennes. Le photo-interprète ne crée pas nécessairement des polygones fermés, mais il détermine seulement les régions sur la photographie dont il est certain. Ces
  • régions composent aussi la super réalité de terrain. Parce que les méthodes sont en développement, les résultats quant à l'utilisation de ces méthodes sont très préliminaires et ne seront pas discutés en détails. Les seuls résultats concrets sont les
  • Mise en relation du réseau de linéaments de surface avec les directions majeures d'écoulement souterrain dans un milieu karstique du Mont Liban à l'aide d'images HRV de SPOT et TM de LANDSAT
  • En milieu karstique, le réseau hydrographique souterrain ne suit pas le réseau de surface. Les rivières souterraines auraient-elles une direction concordante avec la maille tectonique ? Pour vérifier cette hypothèse nous avons choisi de travailler
  • sur le réseau hydrographique souterrain de la rivière de Qattine Azar au Liban. Le Liban, pays montagneux essentiellement calcaire est truffé de gouffres et de cavités. Les deux gouffres les plus profonds du pays (Faouar Dara et Qattine Azar) ont une
  • rivière commune dont les eaux résurgent à Faouar Antélias, 23 km plus loin dans un autre bassin versant. La topographie du gouffre de Qattine Azar a été mise en relation avec une combinaison d'images HRV (P+XS) de SPOT ainsi qu'avec des composantes
  • principales issues d'une analyse des images HRV de SPOT et TM de LANDSAT. Les linéaments ont été identifiés et vectorisés à partir de ces images dérivées. Si la topographie de Qattine Azar concorde bien avec la maille tectonique locale, les linéaments ne sont
  • pas majoritaires dans la direction de la résurgence. Par contre, parmi les failles majeures qui strient la formation karstifiée du Jurassique, certaines convergent vers Faouar Antélias. Elles pourraient bien constituer des voies privilégiées de
  • On utilise les capteurs de MÉTÉOSAT-4 et HRV de SPOT comme moyen d'étude de la sécheresse et de son impact à Madagascar. L'objectif principal de cet article est de proposer une approche permettant de valider les traitements des images et de relever
  • les problèmes sur le terrain, pour réaliser une interprétation près de la réalité. La démarche scientifique combine l'exploitation des données conventionnelles, des observations, des mesures et des travaux de terrain au traitement analogique et
  • numérique des données satellitaires. Les résultats de l'étude permettent la caractérisation des objets de l'image, montrent l'importance des travaux de terrain dans la réalisation de la classification dirigée et démontrent les possibilités du capteur de
  • MÉTÉOSAT à détecter la sécheresse à Madagascar, et celles du capteur HRV de SPOT à mettre en évidence la dégradation de l'environnement. Sur le plan thématique cette étude a permis d'analyser les transformations du paysage sur une période de 38 ans et
  • démontrer une évolution normale de la formation végétale vers le climax. Il convient de souligner le rôle de l'enquête sur le terrain pour lever les confusions, celui de l'échantillonnage pour qu'il soit représentatif et la nécessité de s'appuyer sur des
  • parcelles bien connues pour réaliser une bonne classification. Ainsi les travaux de terrain demeurent indispensables au traitement d'images.
  • Le développement d'une méthode de classification par réseau de neurones (RN) d'images RSO aéroportées et RADARSAT-1 fait l'objet de cet article. Les données présentées au réseau sont des vecteurs de l'image dont les composantes sont les valeurs des
  • pixels prises dans une fenêtre de texture donnée. La classification a été réalisée pour l'analyse de textures, d'une part sur une image RSO aéroportée (C-HH) acquise dans le cadre du projet GlobeSAR de 4,3 m de résolution, recouvrant une région semi-aride
  • du Sud tunisien et, d'autre part, sur une image RSO de RADARSAT-1 de 12,5 m de résolution de la région de la ville de Kairouan. L'apprentissage a été réalisé à l'aide d'un RN à une seule couche cachée formée d'un nombre assez faible de neurones. Les
  • résultats de la classification ont été évalués en termes de taux d'identification des textures. Le meilleur résultat étant de 85 % pour l'image RSO aéroportée et plus de 75 % pour l'image RSO de RADARSAT-1. Des améliorations de l'homogénéité des différentes
  • classes obtenues ont été réalisées en introduisant les tables de régularisation par les champs de Markov.
  • L'orthophoto numérique constitue un document de réalité de terrain riche et facilement exploitable au sein d'un SIG. Les logiciels disponibles aujourd'hui sur ordinateur personnel permettent la démocratisation de la photogrammétrie, comme l'atteste
  • cette contribution qui présente la réalisation d'une mosaïque d'orthophotos de l'agglomération de Genève à partir de huit photographies aériennes en noir et blanc à l'échelle du 1: 30 000. Les étapes de la procédure sont la numérisation des photographies
  • , l'orientation interne et externe, la rectification avec prise en compte d'un modèle numérique d'altitude (MNA) et le mosaïquage. La qualité du scanneur, les points d'appui mesurés sur la carte topographique au 1: 25 000, le MNA et les outils d'égalisation
  • d'histogramme ont permis d'obtenir une mosaïque de bonnes qualités géométrique et radiométrique. La finesse de sa résolution (2,5 m) en fait un document précieux pour l'évaluation des résultats obtenus avec les images satellitaires. On discute aussi plusieurs
  • aspects critiques pour obtenir des orthophotos de qualité satisfaisante, notamment la qualité du scanneur, le type de modélisation, le nombre et la précision des points d'appui.
  • Le présent travail est une réflexion sur les besoins en données de réalité de terrain nécessaires aux classifications dirigées des images satellitaires. II a été fait lors d'une étude de cartographie et de suivi de dégradation des terrains de
  • matorral dans le Rif occidental du Maroc. L'étude vise la précision et le suivi de l'évolution du matorral comme unité d'occupation du sol dans le bassin versant de Telata (18 000 ha). La méthode utilisée s'appuie sur les images satellitaires (HRV de SPOT
  • l'occupation du sol par les méthodes classiques, basées sur les classifications dirigées, assez difficile. Avec cette étude, on a testé la qualité des classifications dirigées à l'aide de trois niveaux croissants de prospection en transects (toposéquences
  • ) couvrant 2,8 %, 4,3 % et 6,3 % de la superficie du bassin versant. Les résultats ont montré que le premier niveau, grâce à l'expérience de l'interprète et à l'emploi de données auxiliaires dans un SIG, offre une efficience cartographique acceptable, les
  • autres n'ayant pas apporté suffisamment d'amélioration par rapport au coût supplémentaire qu'ils engendraient. Ce résultat permet, donc de raisonner d'une façon objective la prospection de terrain pour les différentes zones agro-écologiques.
  • l'analyse biogéographique régressive. La première phase consiste à élaborer une partition de l'espace forestier en fonction de l'histogramme bidimensionnel des canaux XS2 et XS3 de HRV de SPOT sur une date de printemps. Le nombre de points de sondage est
  • proportionnel à la taille des classes obtenues et toujours pair de façon à constituer deux lots de sites-témoin, le premier pour établir la nomenclature, le second pour la vérifier. La répartition des points de sondage est effectuée à l'aide d'une table de
  • nombre au hasard. Chaque point de sondage est recalé sur les photographies aériennes et vérifié sur le terrain. Après traitement statistique des données collectées, la nomenclature est établie, puis vérifiée. Les quelques ambiguïtés restantes sont levées
  • en employant d'autres dates choisies en fonction des différents stades phénologiques. Puis, une analyse diachronique est exécutée selon la même procédure pour observer les changements de structures, les variations spatiales et pour définir les types
  • d'évolution. Tous ces résultats sont transcrits cartographiquement et permettent d'appréhender les vitesses de transformation du couvert forestier et les tendances à l'uniformisation ou à la diversification du paysage sylvestre.
  • Dans cette étude, on a pour objectifs de mesurer la contribution de la télédétection à la connaissance du système paléogéographique et de cibler la ou les partie(s) du spectre électromagnétique susceptible(s) de convenir le mieux en prospection
  • archéologique. Une base de données cartographiques est réalisée sur une zone-témoin syrienne centrée sur les sites de Terqa (3e/2e millénaire av. J.-C.) et Doura Europos (Haut-Empire Romain). On montre que la connaissance de l'affectation du sol participe à la
  • mise en évidence d'éléments géomorphologiques remarquables ainsi qu'à la découverte des relations entre tous les éléments du paysage. Le croisement des images avec des données thématiques permet d'ajuster et de compléter des informations et d'effectuer
  • des prévisions. Les images satellitaires sont rarement d'une utilité directe dans les travaux de terrain à cause de leur échelle. Elles fournissent cependant des spatiocartes qui donnent un autre point de vue que les cartes topographiques généralement
  • utilisées. En fournissant des données originales, elles contribuent à améliorer la réflexion sur le problème de la localisation de sites à prospecter. Des deux capteurs analysés (RSO de ERS-1, HRV de SPOT-2), celui du satellite SPOT-2 fournit les images qui
  • conviennent le mieux pour cet usage. L'étude est cependant beaucoup trop limitée pour diminuer la valeur des images radars.
  • Avec les images satellitaires de résolution métrique bientôt disponibles, on disposera d'un outil multiscalaire sans précédent. Cependant, le hiatus entre les réponses spectrales et la réalité de terrain risque de s'accroître faute d'une maîtrise
  • suffisante de la modélisation des relations signal-terrain. Partant de ce postulat, les auteurs ont étudié l'environnement biophysique immédiat d'un site archéologique connu, puis ont croisé un cortège de mesures avec des données spectroradiométriques de
  • terrain. Autour du site OdPp-2, le microrelief, la nature des dépots et le couvert végétal ont été relevés sur une superficie de 6 500 m2. Cinq transects ont été tracés au travers du paléo-cordon de plage dans lequel s'inscrivent quatre structures
  • d'habitats préhistoriques. Sur ceux-ci, les signatures spectrales au sol de 54 stations ont alors été relevées à l'aide d'un spectroradiomètre portatif SE540 opérant dans une bande spectrale de 0,4 μm à 1,1 μm. Pour étudier un ensemble d'informations
  • hétérogènes, symboliques et qualitatives comme celles de l'archéologue ou du géomorphologue ainsi que numériques comme les données captées par un appareil de mesure, le problème se pose en termes de fusion de données et d'analyse multivariée. Un premier
  • traitement réalisé à l'aide d'une classification hiérarchique ascendante a permis de regrouper les spectres radiométriques en huit classes. Ces nouvelles modalités ont ensuite été mises en correspondance avec les données qualitatives et localisées dans
  • Prouver la pertinence de l'utilisation des images satellitaires pour le suivi de la dynamique du littoral de la ville de Cotonou afin de réduire de manière substantielle le coût trop élevé des travaux de terrain y afférant, tel est le but de cette
  • étude qui a été réalisée par la confrontation des mesures au sol, notamment des données topographiques, avec les résultats obtenus par traitement des images satellitaires. Le matériel de base utilisé est composé d'une carte topographique de base au 1: 50
  • terrain, quatre traits de côte ont été réalisés : deux produits par les images satellitaires, deux autres provenant des données de terrain. Leur superposition montre qu'il existe une conformité d'allure entre les deux types de traits de côte obtenus
  • . Quelques rares décalages interrompent cette uniformité; les écarts n'excédant d'ailleurs pas 20 m. Le front de l'érosion côtière entre 1963 et 1994 a avancé de 500 m. Quelle que soit l'image satellitaire considérée, moins de 800 m de décalages cumulés ont
  • été observés sur les 20 km de côte que compte la ville. Ce qui fait un taux de divergence de 4 %, par conséquent 96 % de similitude entre les deux types de résultat.
  • Estimation des paramètres de surface en micro-onde active : intercomparaison avec les données de terrain
  • La présente contribution a pour objet le suivi et l'estimation des paramètres de surface (humidité et rugosité du sol) par l'utilisation d'un capteur à faible résolution (50 km), le diffusiomètre vent à bord d'ERS-1. Considérant l'importance
  • relative de l'aire d'étude (50× 50 km2), au Niger, et la variabilité spatio-temporelle de la rugosité et de l'humidité du sol, il est impossible d'acquérir ces paramètres à partir des mesures sur le terrain. La seule issue réside dans les techniques
  • d'inversion. La rugosité et l'humidité du sol sont estimées à partir d'un modèle empirique. Une très bonne relation est obtenue entre l'humidité estimée du sol et le signal d'un sol nu. On observe également une variation dans le temps de la rugosité du sol
  • . Une comparaison des paramètres estimés et mesurés indique une différence de magnitude et un profil temporel similaire. Par ailleurs, est quantifié le poids de la rugosité du sol qui est, en réalité, une rugosité relative. D'un point de vue pratique, sa
  • validation peut se faire par une simple comparaison avec le signal d'un sol nu et sec. Quant à l'humidité du sol, à grande échelle, seule une validation grossière est possible. Cette étude réalisée avec un capteur à 50 km de résolution présente un intérêt
  • régional incontestable. Elle illustre cependant le problème des mesures ponctuelles par rapport à la dimension des pixels.
  • Synergie entre imagerie optique multidate et relevés ponctuels de terrain pour le développement d'un modèle de succession végétale en forêt amazonienne
  • Dans ce travail, une méthode est proposée pour essayer de comprendre les processus de succession végétale dans une région de forêt tropicale humide peu connue. La méthode consiste à caractériser les stades de succession végétale sur le plan spectral
  • et 1993) a permis la mise en évidence des processus de succession végétale sur une période de 14 ans. Les résultats montrent une légère tendance à la substitution des écosystèmes forestiers par des paysages à dominante herbacée, du fait de la
  • réduction des temps de jachère. L'intégration des données de terrain (physionomiques, floristiques) et satellitaires a servi à identifier les principaux traits des processus de succession végétale sur le site de Parima A. a idenutier les des états de
  • succession végétale à partir d'un nombre limité de données de terrain et des images multidates satellitaires est une approche méthodologique bien adaptée pour la caractérisation et le suivi écologique de la végétation en région de forêt tropicale humide.
  • Cartographie des états de surface en relation avec le processus de ruissellement des sols : région du nord du Maroc
  • L'érosion hydrique est l'un des problèmes inquiétants dans la région du nord du Maroc. Le principal facteur de cette érosion est le ruissellement dont la répartition spatiale est contrôlée par celle des précipitations et des caractéristiques de la
  • surface du sol. Cette variabilité s'accompagne de changements géomorphologiques au niveau de la surface et de la formation d'une croûte superficielle continue, laquelle entraîne une diminution de l'habilité des sols à l'infiltration. Le présent travail
  • concerne une étude cartographique basée sur des données de terrain, des données de télédétection et un modèle numérique d'altitude pour la cartographie des états de surface caractéristiques du bassin versant de Telata (nord du Maroc). Le but est de vérifier
  • drainage des sols. Le bassin versant de Telata est caractérisé par trois unités hydrologiques bien distinctes : unité B (drainage moyennement bon), unité C (drainage faible) et unité D (drainage médiocre). L'approche cartographique suivie est celle de
  • l'analyse des signatures spectrales des principaux sites identifiés surle terrain pour les intégrer dans une classification dirigée basée sur la méthode du maximum de vraisemblance. Le résultat a mis en évidence cinq états de surface spatialement bien
  • ruissellement, mais, doit être associé avec le critère de la pente.
  • L'Institut national de la recherche scientifique (INRS-Eau) et Hydro-Québec étudient le potentiel du capteur RSO du satellite canadien RADARSAT (bande C-HH) pour le suivi du couvert nival dans la région de la baie James (Québec) et visent le
  • développement d'une méthode opérationnelle d'estimation de l'équivalent en eau de la neige au sol et de cartographie de la neige humide à partir de cette technologie. L'interprétation du signal radar, de même que le développement et la validation des algorithmes
  • exigent la connaissance d'un très grand nombre de paramètres mesurés sur le terrain. Des lignes de neige, des profils verticaux et des sondes installées en permanence sur le territoire permettent de relever la hauteur, l'équivalent en eau, la densité, la
  • et d'une d'automne. Une seconde relation convertit les résistances thermiques en équivalents en eau de la neige. Dans le cas des images en mode standard (S7) de RADARSAT, l'algorithme actuel surestime de 12 à 18 % les valeurs mesurées sur le terrain.
  • Exemple de traitement numérique de données auxiliaires du type photographies aériennes : étude de la dynamique côtière en liaison avec le canyon du trou sans fond au droit du port d'Abidjan (Côte d'Ivoire)
  • Cette étude nous permet d'exploiter au mieux le traitement numérique d'images consistant en photographies aériennes au 1: 4 500 dans le domaine côtier ivoirien. L'utilisation de filtres directionnels appliqués à des photographies aériennes
  • numérisées permet d'identifier les plans de houle d'orientation NO-SE, responsables du transit sédimentaire O-E. Ce transit important, estimé à 800 000 m3 par an à l'ouest du canal de Vridi et à 400 000 m3 par an à l'est de ce même canal, contribue en grande
  • partie à l'ensablement du canal d'accès au port d'Abidjan. Les profils radiométriques obtenus permettent d'établir des corrélations entre les valeurs radiométriques et les caractéristiques granulométriques des sables : les sables grossiers et multimodaux
  • satisfaisantes dans cet exemple précis, il n'en reste pas moins vrai que la principale difficulté de la numérisation des photographies aériennes réside dans l'étalonnage de ce type de données qui rend encore difficile leur emploi systématique dans le cadre
  • Le projet Geostat-Maroc a été mis sur pied dans le but de développer une méthodologie basée sur la télédétection et les SIG, qui permettra de produire l'inventaire des parcours au niveau national de façon rapide et moins coûteuse. L'approche
  • méthodologique qui a été suivie se compose des étapes suivantes : 1) stratification des terrains de parcours en 7 zones homogènes en utilisant des cartes existantes à l'échelle du 1: 2 000 000 et le SIG; 2) mise en place d'un plan de sondage statistique constitué
  • par un réseau de scènes HRV de SPOT en tenant compte de la stratification; 3) cartographie détaillée de la végétation à l'échelle 1: 50 000 dans trois zones-témoin correspondant à 3 parmi les 7 strates en utilisant pour chaque zone deux images
  • multibandes HRV, durant la même campagne agricole 1991-1992 ; 4) élaboration d'un modèle statistique et estimation des superficies des faciès pastoraux. Le travail de terrain a été indispensable pour l'identification des espèces végétales dominantes
  • , l'estimation du taux de recouvrement et la caractérisation des états de surface. Le repérage sur le terrain s'effectuait à l'aide de l'image, de cartes topographiques et d'un système de positionnement par satellite (GPS). La cartographie de la végétation
  • a permis d'identifier selon les sites de 7 à 10 classes dont 3 à 5 espèces végétales (l'alfa, l'armoise, etc.). Les précisions de classification obtenues étant comprises entre 83 % et 86 %. Le recoupement des documents existants au moyen du SIG a permis de
  • Le suivi de l'humidité du sol dans l'espace et dans le temps constitue un élément-clé des modèles hydrologiques utilisés pour l'étude des ressources en eau et l'aménagement des bassins versants. Le signal radar est sensible à l'humidité du sol et
  • d'utilisation du signal rétrodiffusé de la bande C (3,75-7,5 cm) du nouveau capteur RSO de RADARSAT-1 pour la discrimination des sols en fonction de leur potentiel de drainage. La zone d'étude est le bassin versant de Telata connu par sa topographie très
  • accidentée, son potentiel de drainage faible et son couvert végétal très varié. La cartographie de l'occupation du sol à partir d'une image TM montre 5 classes qui sont le matorral dense, le matorral clair, les cultures, les sols nus et l'eau. Dans un premier
  • temps, la comparaison entre les valeurs de coefficient de rétrodiffusion et celles de l'humidité équivalente, pour des zones-témoin ayant la même pente et le même couvert végétal, montre un coefficient de corrélation faible (r = 0,35). L'intégration d'un
  • rétrodiffusion radar. Donc, si on tient compte de la répartition spatiale de la rugosité du sol, le modèle réversible reproduit bien les variations du signal de RSO avec la teneur en eau du sol et l'angle d'incidence. Ceci ouvre donc, des champs d'application
  • multiples pour les données RSO dans le domaine de la modélisation hydrologique.