En 1983, la situation du commerce extérieur soviétique est différente suivant les partenaires: déséquilibre persistant dans le commerce avec le CAEM, mais excédent commercial avec l'Ouest.
Le commerce extérieur de l'URSS en 1987 : le poids du passé
Les performances commerciales de l'URSS sont meilleures en 1987 qu'en 1986 et le sens de l'évolution semble positif avec le CAEM et avec l'Ouest. Mais les exportations comme les importations ont régressé au moment où l'URSS cherche à améliorer sa
compétitivité industrielle et son niveau de vie. L'A. analyse successivement les relations commerciales avec le CAEM, hors CAEM, avec l'Ouest et avec les pays en voie de développement. Tableaux du commerce extérieur en 1987 par groupe de pays et par pays. - (CLR)
Coopération URSS-Ouest : les nouveaux partenaires des firmes occidentales
Le paysage commercial de l'URSS est en pleine évolution, le monopole d'état du commerce extérieur et les barrières face à l'Ouest tombent peu à peu. L'A. donne la liste (devenue longue) des partenaires potentiels directs des firmes occidentales et
souligne la liberté pour les entreprises d'utiliser les devises convertibles gagnées à l'exportation. Malheureusement, la non-convertibilité du rouble et l'absence de marché intérieur freinent beaucoup le développement des échanges.
Les pays d'Europe de l'Est et le CAEM : une intégration économique renforcée
Après avoir exposé le poids de sa bureaucratie pléthorique et les étapes successives de son intégration économique depuis 1949, l'A. présente la structure du CAEM et présente le Programme complexe du progrès scientifique et technique jusqu'à l'an
2.000 adopté en décembre 1985. Les enjeux sont énergétique, céréalier et technologique avec un renforcement de l'intégration économique du bloc socialiste.
Le commerce extérieur de l'URSS en 1986 : coup dur pour Gorbatchev
Les mauvais résultats du commerce extérieur de l'URSS en 1985 et 1986 ont incité les nouveaux dirigeants de l'URSS à précipiter le mouvement de réforme dans le domaine des échanges. Mais c'est la chute des cours du pétrole et du dollar qui explique
la diminution des exportations et des importations en 1986. Les perspectives pour 1987 sont peu encourageantes et le pouvoir mise sur la réforme. L'A. analyse l'état des échanges avec les pays socialistes, les pays en voie de développement et les pays
L'A. présente ici le recensement des taux de change utilisés : leur disparité est telle d'un pays à l'autre qu'il n'y a plus aucune cohérence entre les monnaies socialistes| la meilleure preuve en est la valeur que chacun de ces pays attribue à la
monnaie intra-CAEM, le rouble transférable. Ces variations les empêchent d'évaluer directement et correctement les avantages comparatifs de leur coopération économique et de leur commerce extérieur.
Les sociétés mixtes franco-soviétiques et les perspectives d'extension
Au 1er octobre 1989, sur les 940 sociétés mixtes existant en URSS, 35 sont le fait de la France, ce qui la place au 9e rang des pays occidentaux| son apport en capital avoisine les 130 millions de dollars. Ces sociétés se sont surtout développées
dans les services et la production de biens de consommation destinés au marché soviétique, mais les possibilités sont très vastes. Cependant des législations plus restrictives et l'incertitude qui pèse sur la monnaie soviétique constituent des
contraintes que l'URSS aimerait supprimer. Présentation détaillée, en annexe, des sociétés franco-soviétiques (partenaires, capital, objet etc...) et liste des textes juridiques soviétiques sur les sociétés mixtes en général.
Le commerce extérieur de l'URSS, par pays, en 1985
Le commerce extérieur de l'URSS a atteint en 1985 un total de 141,6 milliards de roubles devises, soit 1,3 % de plus qu'en 1984, les exportations progressent vers les pays socialistes (+5,2 %), mais diminuent avec l'Ouest (de 13 %) et avec le Tiers
-Monde (de 12 %). Par contre, les importations ont augmenté de 5,7 % (notamment avec les pays socialistes). Le solde excédentaire global est de 3,4 milliards de roubles en 1985 (9 milliards en 1984). Mais son déficit atteint 689 millions de roubles avec
Analyse du commerce Est-Ouest dans les années70 (avec tableaux détaillés pour les différents pays européens du CAEM avec les pays de l'OCDE, la Belgique et Luxembourg, le Danemark, la France, la Grande-Bretagne, l'Irlande, l'Italie, les Pays-Bas, la
RFA, l'Autriche, l'Espagne, la Finlande, la Grèce, l'Islande, la Norvège, le Portugal, la Suède, la Suisse, le Canada, les Etats-Unis, l'Australie, le Japon. Evolution pendant ces 10années et tendances actuelles, où, indépendamment des antagonismes
politiques qui s'accusent ou s'exacerbent, on remarque la part croissante des produits alimentaires au détriment des machines et produits manufacturés achetés par les pays du CAEM. (CLR).
Etat de stagnation réelle des échanges extérieurs de l'URSS, qui n'apparaît pas dans les statistiques officielles. Le commerce avec l'Ouest a diminué de 3 % reprise des échanges avec le CAEM augmentation des importations de pétrole en provenance du
Tableaux des importations et exportations soviétiques avec les pays capitalistes, socialistes et en voie de développement pour les années 1979-1980. Les transferts de marchés constatés depuis quelques mois seraient liés à des conjonctures politiques
Renforcement des contrôles dans le commerce extérieur soviétique : le décret du 11 décembre 1989
Un décret du 2 décembre 1988 permet d'envisager une véritable décentralisation du commerce extérieur : les entreprises soviétiques sont incitées à effectuer directement des transactions avec les sociétés étrangères. A la fin de 1989, quelque 13 000
entreprises et organismes avaient acquis ce droit. Mais le 11 décembre 1989, cette liberté apparaît comme un mirage : pratiquement toutes les exportations et bon nombre d'importations sont soumises à l'octroi de licences et tombent sous le contrôle du
Le commerce extérieur de l'URSS en 1988 et 1989 : le blocage
Deux camps s'affrontent pour la politique du commerce extérieur de l'URSS : réduire le déficit commercial par une restriction des importations ou, au contraire, emprunter pour acquérir les biens de consommation et ainsi apaiser l'inquiétude de la
population face à l'aggravation des pénuries. Les résultats du commerce extérieur en 1988 sont moins bons qu'en 1987, montrant que la structure des échanges n'a guère varié. Le déficit avec l'Ouest atteint 2,7 milliards de dollars et le commerce avec l'Est
Exception dans le groupe des pays du CAEM, l'économie bulgare offre une image relativement bonne en 1982, même si la croissance globale annuelle (de l'ordre de 4 % pour le revenu national) est inférieure au taux enregistré en 1981 (+ 5 %). Le plan
est dépassé pour l'industrie et pour la production agricole (bien que l'élevage soit le talon d'Achille de l'agriculture). On ne relève pas de pénuries alimentaires criantes et la Bulgarie n'a pas de difficultés à gérer sa dette extérieure. Bref, c'est
le seul pays du CAEM dont les performances actuelles permettent d'envisager la réalisation du plan quinquennal du moins pour les indicateurs principaux (tableaux).
Les investissements occidentaux dans les pays de l'Est
Les taux d'investissement relativement forts des pays socialistes constituent pour les pays occidentaux un attrait certain| le développement de la coopération industrielle s'est diversifié et a pris des formes de plus en plus complexes. L'analyse
présente les deux aspects de la coopération, impliquant des mouvements de capitaux d'Ouest en Est. Historique de la coopération depuis la fin des années 60| étude des sociétés à capital mixte implantées dans les pays socialistes. Quel est l'avenir des
Nouvelle liste (la 4e) de sociétés à capital mixte en URSS. Au 1er janvier 1989, les statistiques officielles faisaient état de 191 sociétés mixtes dont 164 avec les pays non socialistes. Un arrêté du conseil des Ministres de l'URSS du 2 décembre
1988 autorise les investisseurs étrangers à détenir une majorité des parts dans le capital de ces sociétés.
Régression du commerce extérieur soviétique de façon globale, et sur tous les fronts. Le pétrole est responsable de la chute des exportations : la part des pays membres du CAEM a augmenté, mais le total des exportations a baissé, avec l'ouest le
L'A. donne les résultats des différents secteurs de la production : celle de l'industrie a augmenté de 4,4 %, celle de l'agriculture a baissé de 3,8 % par rapport à 86, les performances de la construction et des transports sont inférieures à celles
de l'an dernier. Seuls faits positifs : le niveau de vie de la population se serait élevé, le solde commercial avec les pays non socialistes se serait amélioré et on aurait fait un effort pour terminer les chantiers qui traînaient en longueur.
Présentation du plan quinquennal 1981-1985 avec ses principaux indicateurs (tableau comparatif avec les résultats des 2 plans précédents). Il préconise le renforcement de la base de matières premières, l'accroissement de l'approvisionnement des
Le système de prix utilisé dans les échanges entre les pays membres du CAEM a été élaboré au cours des années 50 et modifié en 1974 pour faire face au premier choc pétrolier. Pour chaque produit, c'est le prix du marché mondial qui sert de référence
, mais il subit ensuite une série de manipulations qui le rendent méconnaissable. L'A. s'efforce ici d'expliquer comment sont formés les prix, quel est leur niveau par rapport aux prix mondiaux, leur évolution et quelles sont actuellement les propositions