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  • Une somme tant sur les méthodes que sur les champs d'application de la discipline avec des réflexions critiques permettant de lever le label positiviste à tout prix et de resituer les travaux et les avancées significatives des méthodes élaborées et
  • des problèmes abordés dans l'articulation théorique et idéologique des courants actuels. Les importantes bibliographies qui terminent les trente-huit contributions en font un outil pédagogique très utile. (Cch).
  • Historique de la formalisation de la théorie des processus stochastiques en liaison avec le pont jeté par Kolmogorov entre la théorie des probabilités et la théorie de la mesure. Si les applications en géographie sont déjà anciennes (Hagerstrand
  • dans les années 50), les applications les plus nombreuses intéressent la géographie physique. Les méthodes d'estimation liées à la disponibilité de données continues (en hydrologie par exemple) ont poussé les scientifiques à utiliser les méthodes de
  • filtrage telle celle de Kalman. Un des apports les plus intéressants est l'ouverture faite par les objets fractals de B. Mandelbrot, et l'introduction et la dimension d'Hausdorff. Si cette contribution n'est que partielle, elle s'appuie sur les apports les
  • Synthèse sur les méthodes inductives et déductives utilisées en géomorphologie en insistant plutôt sur ce second type de modèles, principalement représentés par les modèles de système: ancrage des différents développements sur les modèles
  • d'équilibre, les modèles du comportement des phases transitoires, enfin principaux apports des modèles inductifs statistiques. La modélisation systémique et les modèles du désordre ou de l'ordre complexe. (Cch).
  • Les progrès de l'hydrologie dite stochastique n'ont fait que repousser les problèmes d'échelle entre les unités contrôlables au niveau des instruments et la taille géographique de l'objet étudié. Les progrès réalisés tant en hydrologie stochastique
  • qu'en analyse des systèmes n'ont pas engendré parallèlement des analyses métrologiques sérieuses. Bibliographie sélective mais informative sur les progrès les plus sérieux. (Cch).
  • Exemple d'utilisation de données groupées, telles qu'elles sont fournies, pour les villes et portant sur les domaines social et économique. Essai d'identification des relations existant entre des individus ou des groupes à l'aide de techniques
  • multivariées de régression. Après avoir exposé les avantages et les inconvénients des différentes formes de regroupement spatial des données, l'A. insiste sur la nécessité, pour les scientifiques, d'évaluer les conséquences de regroupement qu'entraîne l'emploi
  • Présentation de trois modèles d'évolution de la structure urbaine: le modèle d'achat d'Huff-Lakshmanan-Hansen et d'une formalisation alternative, analogue à la maximisation de l'entropie| un modèle dynamique économique incluant comme agents le
  • gouvernement, les consommateurs et les producteurs, basé sur un principe d'optimisation, engendrant de très nombreuses structures possibles dont les états d'équilibre peuvent être identifiés par résolution de systèmes différentiels| le dernier modèle abordé
  • Cadre très synthétique d'une bibliographie sur les modèles spatiaux depuis le milieu des années 60, leurs traditions et les travaux pionniers parallèlement à l'acquisition des techniques.
  • Evolution récente de l'analyse des données catégoriques en liaison avec le développement des modèles de choix dans les sciences sociales. Si les géographes n'en ont pas encore perçu toutes les possibilités, l'A. prévoit des développements moins
  • Distinction des deux principales approches: le comportement peut se matérialiser par une prise de décision active ou réactive. Origine de la géographie du comportement dans les disciplines voisines| incidence des techniques quantitatives par le
  • biais de la simulation. Incidences récentes d'ordre idéologique par les courants humanistique et radical dans la géographie du comportement. Limites explicatives de ce champ disciplinaire.
  • Plus qu'une description des travaux de géographie quantitative en Italie l'A. situe les racines et le développement de la géographie théorique et quantitative: le courant marxiste pour ce qui est de la géographie théorique parallèlement au
  • développement d'un courant de nouvelle géographie dans le sillage des travaux anglo-saxons, peu structurée au niveau institutionnel et regroupant essentiellement de jeunes géographes. (Cch).
  • Apports à l'analyse spatiale venant d'autres disciplines comme la statistique, les probabilités, l'analyse factorielle, l'entropie et des travaux de géographes sur les effets secondaires inhérents à l'emploi de certaines techniques ou aux
  • caractéristiques de l'espace étudié. Le géographe doit s'attacher à deux problèmes: 1 distinguer parmi les effets spatiaux ceux qui sont significatifs de ceux qui sont triviaux| 2 Développer des méthodes analytiques pour l'espace.
  • Limites imposées à la géographie quantitative par le caractère ou le retard des données nécessaires pour répondre aux problématiques élaborées.
  • La théorie du contrôle revêt une importance considérable dans la programmation dynamique bien qu'elle n'ait été que peu appliquée en géographie, les AA. soulignent néanmoins son applicabilité dans le cas de modèles de systèmes bien qu'on ne soit pas
  • encore arrivé à démontrer le principe de séparation entre l'estimation paramétrique et le contrôle des paramètres. Une autre difficulté tient à la mutation dans la structure du système étudié| au fait que la quasi-totalité des systèmes envisagés sont des
  • systèmes ouverts où les échanges système/environnement sont importants et n'obéissent pas aux mêmes buts. (Cch).
  • Revue des modèles spatio-temporels: modèles de systèmes spatiaux basés sur les structures des interactions spatiales, leur forme synthétique utilisant les indicateurs régionaux, ses développements techniques basés sur les matrices de poids| les
  • prévisions spatiales à partir de méthodes géo-statistiques et les modèles de champs aléatoires. Différentes perspectives méthodologiques en liaison avec une réflexion et un appel à une révision idéologique de l'objectivité dont s'est drapée la géographie
  • Présentation d'un cadre théorique pour prévoir la propagation d'une épidémie. Les AA insistent sur deux modèles théoriques: le modèle du potentiel et le modèle de chaîne binomiale. Application de ce dernier modèle à une épidémie de rougeole dans le
  • district rural de Truro (Cornouailles) et comparaison avec les résultats donnés par un modèle de lissage exponentiel. (Cch).
  • Allemagne de l'Ouest ; Autriche ; Bibliographie ; Europe ; Généralités sur la géographie ; Géographie appliquée ; Géographie quantitative ; Mode-le ; Méthodologie ; Pays germanophones ; Prévision ; Suisse ; Théorie
  • Synthèse des travaux de géographie quantitative complétée par une abondante bibliographie. L'A. en souligne l'incidence sur la problématique de la discipline voire sa réorientation. Outre l'application de modèles classiques,dès le début des années
  • 70, les géographes ont produit des modèles de prévision tant en géographie physique qu'humaine. A travers les derniers symposia, l'A. dresse le bilan de la pratique quantitative des géographes allemands et de l'équilibre géographie appliquée
  • Souligne les relations qui se créent mais aussi les différences persistantes entre la géographie américaine et la géographie d'Europe continentale (RFA et France, essentiellement). Etat du débat entre la géographie quantitative dite positiviste et
  • la géographie radicale ou marxiste. L'A. souligne le rôle que peut jouer, dans les années futures, la géographie sociale allemande, comme lien entre les différentes approches que beaucoup se refusent à juger exclusives. (Cch).
  • Importante synthèse sur les travaux théoriques et méthodologiques traitant des structures spatiales et de leur évolution. La première phase théorique mais aussi statique regroupe les théories de von Thünen, d'A. Weber, de Palander et Hotelling, de
  • Christaller et Losch, de Burgers et Hoyt, les modèles de gravité de Carey et Ravenstein. La seconde phase, mathématique correspond à la modélisation de plus en plus sophistiquée de structures spatiales tant au niveau de l'interaction que de la localisation. La
  • modélisation dynamique qui constitue la troisième phase, particulièrement importante pour l'évolution des structures urbaines est présentée de façon détaillée: modélisation par systèmes d'équations différentielles, le test de l'existence et de la stabilité des
  • états d'équilibre| les déséquilibres et la théorie de bifurcation| conclusions sur les perspectives que peuvent constituer les modèles évolutionnaires. Contribution très dense et particulièrement intéressante. (Cch).
  • Présentation des principes et de définitions fondamentales de la théorie des graphes. Les graphes permettent d'étudier les propriétés structurales de réseaux| les applications récentes montrent leur aptitude à décrire des objets ou phénomènes
  • Les AA. définissent un test d'autocorrélation spatio-temporelle et démontrent que les tests d'autocorrélation spatiale n'en sont que des cas particuliers. Perspectives offertes par la convergence des modèles autorégressifs à moyenne mobile spatio
  • -temporels et les modèles d'équilibre spatiaux.