accélération de l'exode rural, due à la détérioration de l'échange villes-campagnes dans la seconde moitié des années 80. La réduction des disparités villes-campagnes dépend d'une série de mesures impopulaires à court terme pour le monde urbain. Jusqu'ici, le
La diminution de la surface cultivée, aggravée depuis 1979, témoigne d'une importante perte de contrôle sur l'espace agricole. Vue des campagnes, la terre est sacrifiée par une utilisation croissante du sol à des fins non agricoles (travaux
. Par ailleurs, la décollectivisation des campagnes a provoqué un boom de la construction rurale: on évalue à 44 millions le nombre de logements construits dans les campagnes entre 1978 et 1983, qui ont, en outre, gravement empiété sur les terres
volume, la qualité et la répartition du parc immobilier, indicateur aussi précieux du bien-être que le niveau de la santé et de l'éducation. Il faut ainsi apparaître une montée des inégalités entre les villes et les campagnes, et des inégalités inter et
L'industrialisation massive des campagnes, le quadruplement prévu du PNB d'ici l'an 2000, le doublement de la population depuis 1949, l'urbanisation croissante due à l'exode rural interviennent dans un milieu déjà fortement perturbé: déforestation
actuellement dus à la crise du logement, à l'engorgement des transports ou à la pénurie énergétique, résultant des priorités d'investissements définies de 1957 à 1977. S'y ajoutent des tensions entre les campagnes surpeuplées et l'économie urbaine subventionnée