L'emboîtement des Sédiments de Saint-Pierre dans différentes unités quaternaires est clairement démontré au stratotype ainsi que dans différentes coupes connues à l'échelle de la vallée du Saint-Laurent. Il marque le début d'un cycle sédimentaire
caractéristique d'une vallée périodiquement englacée et inondée par enfoncement glacio-isostatique.
Etude stratigraphique et sédimentologique de la déglaciation du Wisconsinien supérieur dans la vallée du Saint Laurent. Mise en évidence de l'importance de cette déglaciation dans l'histoire de la Mer de Champlain.
observées, distinction d'au moins six unités rythmées ou varvées dans la vallée moyenne du Saint-Laurent. Définition lithostratigraphique et caractérisation de trois de ces six unités : 1) les dépôts varvés de la briqueterie de Deschaillons et du Cap Lévrard
Pendant la phase initiale de la déglaciation de la vallée du Saint-Laurent, dans la région à l'ouest de la ville de Québec, des eaux de fonte à haute énergie se sont déversées vers le nord dans une masse d'eau très probablement sous-glaciaire
localisée dans l'axe de la vallée. Ce déversement est à l'origine d'un cône sableux de turbidité à pendage nord-ouest, associé à des dépôts de courants de fond hyperconcentrés et à des graviers et galets d'épandage proglaciaire. Mise en évidence de 8 faciès