La présente recherche se propose d’étudier la représentation de la perception des acteurs de l’habiter qui n’aspirent qu’à l’adaptabilité de leur monde de vie [l’espace habité]. Cette recherche sort ainsi du cadre des limites qui visent à structurer
réalité agit comme une force qui nous pousse à mieux la comprendre. Et delà savoir comment s’enracine et se fonde l’expérience du monde de la vie qui s’établit dans un cadre particulier, la ville de Guelma (ville de l’est algérien). En faisant référence à
l’interprétation de Husserl (Idées I) sur le catégorial du monde de la vie qui porte très haut le sens de l’espace de l’habiter. Dans cette logique, si le champ des singularités des activités de l’habiter insère l’être-au-monde, la pensée de Hölderlinienne
: (« l’humain habite en poète », poème : «Terre et ciel»), la représentation de la perception de l’espace de l’habiter remet la question : l’humain habite-t-il en poète à Guelma ? Sur cette perspective se constitue le fondamental de cette thèse qui fait du monde
personnelles. Cette recherche tend à démontrer que la forme de la ville est fortement liée aux logiques du monde de la vie, à l’être-du-monde, au temps résidentiel vécu construit aux rythmes de la forme de la vie. Elle est aussi fortement subordonnée à l’idée
Fabriquer des centralités marchandes dans le monde arabe : étude comparée de deux quartiers-marchés du commerce transnational au Caire et à Oran
puissants de la fabrique urbaine dans le Monde arabe. Elle apporte ainsi un éclairage renouvelé sur les échelles de la production de la ville marchande, y compris dans ses espaces les plus discrets, et propose une lecture au plus près des acteurs urbains
Dans un monde de plus en plus urbanisé, qui vit une crise caractérisée en partie par les exclusions, la ségrégation et l’accélération des mobilités (T. Paquot, 2012), l’espace public est sacrifié, la qualité de vie dégradée, le mode de vie