Branche industrielle ; Disparités régionales ; Economie régionale ; Emploi ; Emploi industriel ; Géographie humaine ; Marché du travail ; Mobilité de l'emploi ; Redistribution de l'emploi ; Royaume-Uni ; Suppression d'emploi ; Sureffectif
Lorsque l'on cherche à mettre en rapport la suppression d'emplois selon les régions et les industries, le rôle des sureffectifs dans la perte nette d'emlois n'est pas aussi fort qu'on pourrait le supposer et dissimule d'importantes différences
interrégionales et interindustrielles. Cette affirmation est illustrée à partir des données provenant d'un marché de la main-d'oeuvre local (Motherwell) et des données officielles sur les régions en Grande-Bretagne. Les sureffectifs, composante de la variation de
l'emploi brute, n'interviennent donc pas de façon déterminante au niveau de la perte d'emploi. Il convient d'intensifier les recherches sur les variations brutes et sur des motifs de licenciement moins directement liés aux sureffectifs.
Avec la crise économique, on assiste à un regain d'intérêt pour les disparités régionales concernant à la fois les contractions d'emploi et les sureffectifs. Les pertes nettes d'emploi ont besoin d'être mises en relation avec les flux bruts de
travail. Leur estimation suggère l'existence de grandes disparités régionales dans les licenciements, qui découlent des sureffectifs. Ces sureffectifs varient en fonction de la vitesse du déclin régional, du taux de redistribution de l'emploi sur le
territoire national, de la limite de ce taux à mesure que les opportunités d'emploi diminuent. En conclusion, il faut porter l'attention davantage, pour rendre compte pleinement des variations régionales des sureffectifs et des pertes nettes d'emploi, sur les
l'inégale importance des sureffectifs. Un agrégation linéaire entre les échelles nationale et locale est suggérée par les estimations. Discussion sur la validité des découpages des TEC et LEC.