des sentiments d’injustice des citadins dans des registres de l’action collective a amené l’auteur à diriger ses travaux sur la production de l’action publique associée au référentiel du développement, ainsi que le rapport des citadins au politique. Le
politique fut approché sous l’angle des structures de pouvoir municipales et des pratiques de contrôle politique qui y prévalaient. Une attention particulière fut consacrée aux dispositifs publics dont pouvaient s’emparer les acteurs non politiques, dont les
citadins, permettant l’expression et le débat publics. Cette approche du politique mit en lumière la permanence de pratiques de pouvoir autoritaires, construites sous le régime de l’Etat-Parti.