Nouvelle séquence glaciaire antérieure aux sédiments de Saint-Pierre, Sainte-Anne-de-la-Pérade, Québec
Le but de cet article est de caractériser les unités glaciaires antérieures aux Sédiments de Saint-Pierre de ce secteur, de tenter d'en établir les correspondances stratigraphiques et de contribuer à reconstituer les événements glaciaires pré-Saint
L'emboîtement des Sédiments de Saint-Pierre dans différentes unités quaternaires est clairement démontré au stratotype ainsi que dans différentes coupes connues à l'échelle de la vallée du Saint-Laurent. Il marque le début d'un cycle sédimentaire
observées, distinction d'au moins six unités rythmées ou varvées dans la vallée moyenne du Saint-Laurent. Définition lithostratigraphique et caractérisation de trois de ces six unités : 1) les dépôts varvés de la briqueterie de Deschaillons et du Cap Lévrard
, 2) les rythmites postérieures aux Sédiments de Saint-Pierre à Saint-Pierre-les-Becquets, aux Vieilles-Forges et à Sainte-Anne-de-la-Pérade et 3) les rythmites de Leclercville.
Mise en évidence de la position stratigraphique de cette nouvelle unité marine, l'Argile de la Pérade, et des corrélations stratigraphiques, sédimentologiques et paléontologiques existant entre les deux sites : Sainte-Anne-de-la-Pérade et Saint
Etude stratigraphique et sédimentologique de la déglaciation du Wisconsinien supérieur dans la vallée du Saint Laurent. Mise en évidence de l'importance de cette déglaciation dans l'histoire de la Mer de Champlain.
du contenu sporopollinique des unités accessibles, en mettant l'accent sur la présence de témoins du dernier interglaciaire et, reconstitution des variations du contexte végétal du moyen estuaire du Saint-Laurent, au cours du Pléistocène supérieur
. Enfin, intégration de la séquence accessible dans le cadre stratigraphique général de la vallée fluviale et de l'estuaire du Saint-laurent.
Pendant la phase initiale de la déglaciation de la vallée du Saint-Laurent, dans la région à l'ouest de la ville de Québec, des eaux de fonte à haute énergie se sont déversées vers le nord dans une masse d'eau très probablement sous-glaciaire