À travers des projets d’une échelle inégalée, les acteurs chinois contribuent à la transformation des villes africaines. Le développement urbain constitue un secteur émergent des relations sino-africaines. Combinant aide publique et capitaux privés
, plusieurs catégories d’acteurs – instituts d’urbanisme, entreprises de construction, promoteurs privés – y conçoivent et construisent des projets de nature variée à différentes échelles : routes urbaines, résidences de logements, villes satellites, zones
strate urbaine. Les projets chinois accompagnent l’émergence des classes moyennes africaines en facilitant l’accession à un meilleur confort de vie. Parallèlement, l’exportation de pratiques chinoises d’urbanisme véhicule une image de réussite et
démontrer les dimensions cachées du commerce de rue et son impact dans la vie quotidienne des habitants, car sa valeur sociale a souvent été ignorée, voire méprisée, dans la régulation de l'espace public ou dans la mise en place de projets urbains.
accent particulier est placé sur la décennie 1910 qui annonce l’essoufflement définitif des logiques expansionnistes. La première partie s’articule autour de l’analyse du projet d’extension mené par la Municipalité française de Tianjin de 1902 à 1946 dans
Directement inspirée de P. Ethington et son projet de "situer le passé" (placing the past), cette thèse adopte une démarche spatiale pour « rematérialiser », « réincarner » et « repolitiser » l'histoire de la publicité à Shanghai (1905-1949), à la