L’étude sociologique des inégalités sociales dans l’enseignement supérieur a été principalement développée à partir de catégories classiques comme celle de « classe sociale ». L’étude de l’enseignement supérieur à partir d’une approche « ethno
-raciale » est toujours inédite, en France comme en Colombie. Le propos de cette thèse est d’étudier les discriminations raciales et le racisme dans l’enseignement supérieur, ainsi que leur influence sur la (re)production des inégalités sociales et
colombiennes, comment les expériences de discrimination raciale sont vécues et appropriées par les étudiant.e.s interviewé.e.s, et comment elles influent sur leurs trajectoires éducatives et sociales. Enfin, les différences ou similitudes identifiables entre la
inégalités de localisation et déplacements, et des limites de l'action publique face à ces enjeux. Ainsi, nous développons l'hypothèse que l'accumulation de désavantages de logement et déplacements constituerait une forme d'injustice sociale qui pourrait être
objectivée par des mesures quantitatives à un niveau méso-social. Le corolaire éthique d'un tel constat, en termes d'action publique nous amène à proposer une hypothèse complémentaire. En effet, l'atténuation des inégalités urbaines nécessiterait
d'institutions capables de coordonner diverses politiques sectorielles, avec cohérence territoriale et en réponse aux demandes sociales. Ces deux hypothèses s'articulent dans une dialectique qui développe des concepts et des méthodologies pour l'étude du droit à
développement et application d'une méthodologie d'analyse quantitative à l'échelle métropolitaine, qui permettrait d'affirmer s'il existe, ou pas, une limitation injuste de la mobilité urbaine de certains groupes sociaux. Avec cet objectif, nous analysons quatre
l'utilité de la mobilité urbaine. Au total, des désavantages simultanés parmi ces mesures suggèrent que certains groupes sociaux sont privés de mécanismes d'ajustement qui leur permettrait de bénéficier des ressources urbaines, ce que nous qualifions
d'injuste. Nous montrons notamment que l'effet des politiques sociales en Ile-de-France semble être confondu par l'extension de son aire urbaine, qui présente des niveaux d'inégalités socio-spatiales proches à ceux observés dans le Grand Santiago, où les
La thèse se positionne au croisement de la problématique de la publicisation des problèmes sociaux et de celle de la transformation des engagements militants. La recherche entend expliquer, par une double approche locale et internationale, l’essor
perspective historique de longue portée. Notre approche de la participation associative est ensuite explicitée en référence à trois grandes thématiques du fait associatif : le tiers secteur, le capital social et l’engagement militant. La deuxième partie
articule la participation associative avec les transformations socio-économiques des classes populaires et le développement des politiques sociales territorialisées. L’analyse d’une association dans le territoire français illustre d’abord les possibilités
conséquences de la fragilisation de la société salariale sur les formes de sociabilités populaires dans la périphérie urbaine de Buenos Aires sont analysées au travers d’une association qui s’inscrit dans le prolongement du mouvement social des travailleurs au
chômage (piqueteros). Le rôle d’intermédiaire des politiques sociales joué par cette association permet de questionner les liens qui unissent ces organisations populaires aux pouvoirs publics et le possible redéploiement des réseaux politiques
plus vulnérables (paysans), ne sont pas sans poser de problèmes sociaux, qui ont déjà évolué vers de graves conflits entre ces populations et les acteurs impliqués dans la question portuaire. A Calcutta, les enjeux du développement portuaire régional
l’hypothèse que la Médina dispose d’une bonne base pour devenir un quartier durable, nous avons élargi notre recherche par une analyse architecturale et sociale appuyée par plusieurs sujets, à savoir la diversité de logements, la participation citoyenne, la
démocratique, à travers ce qu’elle crée comme liens sociaux et rencontres entre les personnes, joue un rôle très important dans la fabrique de l’espace public et dans sa capacité à offrir une meilleure qualité de vie aux habitants. Enfin, elle souligne les