Les colonies de l'industrie en Algérie : histoire et patrimoine de la cité minière de Béni-Saf (Mokta-El-Hadid, XIXe-XXe siècle)
Patrimoine industriel colonial
Les cités ouvrières d'origine minière voient le jour en Algérie dans la seconde moitié du XIXe siècle. Elles sont le fait d'une industrie extractive de fer mise au point par la colonisation pour soutenir le développement industriel sidérurgique en
du patronat colonial sur les groupes sociaux et leur espace de vie. Les cités ouvrières, construites en Algérie entre 1870 et 1940, répondent à des considérations à la fois économiques, structurées par une morale patronale et coloniales, marquées par
largement marquée par les articulations entre la reproduction de l'organisation du travail dans la mine, le développement des forces ouvrières et la prégnance de l'idéologie colonialiste. L'urbanisation accélérée de l'ère post-coloniale marque encore plus
radicalement cette morphologie par la volumétrie des nouvelles constructions, le mode de vie social et la politique non conservatrice du patrimoine bâti. Il convient donc de s'interroger sur les pratiques et la représentation du patrimoine industriel colonial
devient régional et intègre le giron de l'École des beaux-arts de Paris. C'est la seule structure appartenant à l'empire colonial français à s'être vu accorder ce statut. Alors que l'évolution des pensées architecturales et urbaines d'Alger durant la
en Algérie et la naissance de l'école algérienne. Cette recherche, qui fait confluer histoire de l'enseignement en France et histoire de la colonisation, s'est notamment construite sur les interrogations suivantes : quelle forme l'enseignement de
architecturale propre à la colonie. Au travers d'une analyse comparée entre la pédagogie diffusée à Paris et à Alger, cette recherche démontre qu'une structure formant à l'art de bâtir est indissociable du territoire qui l'abrite, de la population qui la
première partie traite de l’évolution de la ville au fil des différents régimes politiques qu’a connus le pays au cours du XXe siècle: de la colonisation italienne, en passant par la monarchie senoussiste et le long régime kadhafien jusqu’à la Révolution de
colonisation, et cristallisée au début des années 1970, époque où sévit une révolte paysanne menée par Monja Jaona, leader politique tandroy d’envergure nationale. Mes enquêtes se situent dans deux domaines, celui de la politique, et celui de la possession
nécessité d’étudier ensemble production et reproduction pour lire l’agencement des rapports sociaux. La seconde partie s’emploie à la reconstruction de la genèse de la division sociale du travail au Cameroun, dans un contexte colonial de « mise en valeur
La colonisation et l’immigration créent des espaces dits de l’entre-deux, des « espaces in-between », où les limites et les frontières entre identités et cultures sont remises en question, où sont générés de multiples métissages. Dans le cadre de
réalité post-apartheid, les conséquences urbaines des préjugés sociaux, et l'identification distinctive éventuelle des habitants de la ville du Cap par rapport au reste de l'Afrique du Sud. Dans la deuxième partie, je m'intéresse à la dimension diasporique