Cette thèse porte sur l’étude des frontières et des limites qui marquent les rapports entre les morts et les vivants dans la ville en général, et plus particulièrement à Beyrouth, ville multiconfessionnelle. Elle pose la question de la nature des
la ville tout en interrogeant les stratégies et les enjeux adoptés par chaque groupe pour affirmer sa présence face aux autres. Notre choix s'est porté sur la ville de Beyrouth parce que cette dernière présente une histoire sociale, culturelle
inégalités socio-économiques, des politiques sectaires territorialisées, une fragmentation de l'espace urbain, etc. La ville, qui porte encore en elle les stigmates d’une guerre civile pourtant terminée depuis près d’un quart de siècle, connait un net recul
révéler les mécanismes en cours dans le quartier. Aux éléments précités, s’ajoute l’analyse du cadre institutionnel et réglementaire encadrant les opérations de régénération au Liban. Une attention particulière sera portée sur les nombreux blocages et