cas libanais, que nous n'avons pas voulu laisser non évoquée, à savoir la participation de la population du pays aux moments politiques, qui n'a pas d'équivalent dans l'histoire du pays. L'ambition première de cette étude est de rendre compte de cette
participation, de ses conditions, de son degré d'engagement, mais aussi de l'univers social que la crise injecta aux espaces de vie de la population - à savoir : qu'est-ce que la population vécut au cours de ces années ? La problématique qui se pose ainsi est
: la conjoncture politique de crise a-t-elle interrompu ce quotidien et ce rapport de la population avec les politiciens ou s'inscrit-elle en continuité avec ce rapport ? L'étude est divisée en trois parties : la première s'attache à l'observation du
population. La deuxième partie s'intéresse à l'espace des étudiants de l'Institut des Beaux-Arts de l'Université Libanaise à Hadath, qui se trouve dans la Banlieue Sud de Beyrouth. La troisième partie traite enfin d'un moment extraordinaire de l'expérience