cas libanais, que nous n'avons pas voulu laisser non évoquée, à savoir la participation de la population du pays aux moments politiques, qui n'a pas d'équivalent dans l'histoire du pays. L'ambition première de cette étude est de rendre compte de cette
participation, de ses conditions, de son degré d'engagement, mais aussi de l'univers social que la crise injecta aux espaces de vie de la population - à savoir : qu'est-ce que la population vécut au cours de ces années ? La problématique qui se pose ainsi est
: la conjoncture politique de crise a-t-elle interrompu ce quotidien et ce rapport de la population avec les politiciens ou s'inscrit-elle en continuité avec ce rapport ? L'étude est divisée en trois parties : la première s'attache à l'observation du
population. La deuxième partie s'intéresse à l'espace des étudiants de l'Institut des Beaux-Arts de l'Université Libanaise à Hadath, qui se trouve dans la Banlieue Sud de Beyrouth. La troisième partie traite enfin d'un moment extraordinaire de l'expérience
partir des ambitions étatiques de construction d'une métropole internationale abritant des citadins « modernes et civilisés », mais aussi à partir des désirs de la population (confort, ordre, stabilité). Cet agencement d'intérêts différents a convergé
résidents macanais, chinois et portugais. Elle traite des effets que la coexistence de différentes populations a su imprimer au « caractère » de cette ville, conçu comme le produit des rapports entre ses résidants, mais aussi avec l’espace habité, à la fois
désormais au cœur des nouvelles tensions - des stratégies de placements et de déplacements de populations, puis d'appropriations et de résistances des « espaces publics » et résidentiels par les acteurs locaux. Les conflits ne sont plus religieux, mais
d'urbanisation des kabupaten, en particulier dans l'île de Java, île la plus dense de l'Etat-archipel, la première aussi à connaître cette dimension territoriale de l'urbanisation, dès les années 1980, qui a abouti à l'augmentation de la population urbaine les
qui transcende désormais les limites communales, les logiques foncières et les zones à risques. Enfin, se pose la question du cadre de vie pour les populations, le paysage urbain en devenir et la disparition d’une identité jusque-là transmise en partie