La dégradation de la mangrove de la Casamance a fortement été influencée par des contraintes physiques. Mais c’est l’étalement des villes du fait de la croissance démographique, les importants prélèvements de ses ressources par les populations et la
mise en œuvre de techniques d’aménagements inadaptées qui ont accentué sa destruction. L’analyse de l’histoire des usages de cet écosystème, sa perception par les populations de diverses origines, les changements de législation foncière et le contexte
populations et des opérateurs du développement que ces initiatives et notamment les reboisements de la mangrove n’ont pas toujours eu les résultats escomptés, et cela en raison de leur faible acceptabilité sociale, de l’existence de grandes disparités dans
l’occupation du sol. Ce travail de thèse permet de mieux comprendre les changements survenus dans l’occupation du sol et notamment la mangrove avec l’évolution des pratiques des populations et de l’augmentation de leurs besoins. Il permet aussi de disposer
s’intègrent d’autres acteurs de l’approvisionnement et de l’accès à l’eau (ONG, gestionnaires locaux, population). Dans un second temps, l’intensification des réformes néolibérales entraîne la restructuration du service au niveau de l’agglomération
recomposition des instances étatiques au sein de la ville. Les stratégies et les pratiques scalaires des acteurs locaux et de la population lors des négociations sur le développement des réseaux unitaires témoignent des évolutions de la relation entre l’État et
la capitale Malienne représente 55,3 % de la population urbaine du pays (INSTAT, 2009). Les villes secondaires du pays sont moins dynamiques et attirent de moins en moins les ruraux compte tenu de leurs niveaux de développement. La centralisation de
la rive droite qui accueille de nos jours la majorité de la population bamakoise. Le rythme soutenu de cette croissance a conduit à l’épuisement des réserves foncières de la ville. Depuis une dizaine d’années, les réserves foncières des communes
réglementaires ; ceux-ci occupent en moyenne 40% du territoire des agglomérations et à peu près le même pourcentage de leur population. La ville de Lattaquié, chef-lieu de mohafazat et principale ville de la Syrie méditerranéenne, se situe pratiquement au niveau
les contraintes auxquelles les populations rurales sont confrontées. La forte croissance démographique constatée dans les villes aussi bien que dans les communes périphériques, est source de profondes mutations foncières et d’enjeux importants. Ces