Entre 1975 et 1982, la péri-urbanisation en Ile-de-France touche à peu près toutes les communes de la région. Les flux des nouveaux résidents modifient nettement la structure des populations de la couronne périurbaine (on assiste à un rajeunissement
et à un certain embourgeoisement de la population). Le découpage en secteurs est très net : l'Ouest et le Sud-Ouest périurbains sont plus bourgeois, tout comme les Hauts-de-Seine et l'Ouest de la ville de Paris.
Entre 1975 et 1982, les migrations de population à destination de la couronne périurbaine occupent une place modeste (10 %), si on les compare aux migrations enregistrées au sein de l'agglomération parisienne (80 %). On note une tendance à
Le desserrement de la population de l'agglomération parisienne se traduit par un besoin de terrains à bâtir d'autant plus important que la demande de logements se porte largement sur les maisons individuelles. Or les terrains à bâtir disponibles ne
Depuis les années soixante, le périurbain poursuit une croissance soutenue; c'est en Ile-de-France que le taux d'augmentation de la population périurbaine a été le plus fort. Ce fascicule présente l'évolution démographique et sociale du périurbain
situation des populations périurbaines non migrantes entre 1968 et 1975 comme référence, ainsi que le volume et la composition sociale des vagues d'entrants entre 1968-75 et 1975-82.