A Abidjan, l’offre de transport urbain, dominée par de petites unités artisanales aux côtés des modes de transports de masse dela société publique reste insuffisante pour une population urbaine sans cesse croissante. Le système de transport urbain
transporteurs) dans les gares urbaines. Malgré ces contraintes et limites, cette mobilité peut s’inscrire dans une logique de durabilité et répondre à un besoin social de déplacement delapopulation d’autant plus qu’elle présente des potentiels de développement
se caractérise par des infrastructures peu adaptées et dégradées avec un niveau important de pollution de l’air. L’analyse des relations transactionnelles entre les parties prenantes met en lumière des conflits de compétences dans la gouvernance dela
mobilité urbaine. Ces conflits, constituant des sources de blocage dans la régulation officielle, conduisent à une mauvaise coordination des actions et donnent lieu à la mise en place spontanée d’une régulation parallèle (menée par les syndicats de
que seule la volonté de l’ensemble des acteurs peut faire émerger.
La pratique de l'urbanisme en Afrique Subsaharienne : bilan et perspective stratégique. L'exemple dela ville de Bangui (Centrafrique)
Afrique de l'Ouest
Les villes africaines croissent en population d’au moins 5% l’an et dépassent fréquemment 7% l’an. Or, lorsqu’une ville croît au taux de 7% annuellement, elle double sa population tous les dix ans. Cela signifie qu’il faudrait doubler la capacité
des infrastructures et des équipements. Les pays en développement n’ont pas la capacité financière pour y faire face. D’où, entre autres problèmes, ceux dela dégradation des équipements, de l’environnement et des quartiers précaires. Comment planifier
de telles agglomérations ? L’analyse des villes d’Abidjan, Lomé, Ouagadougou à travers leurs documents de planification, nous renseigne sur les pratiques utilisées. La ville de Bangui sert de cas d’étude approfondi à notre démarche. Planifier, c’est
articuler les enjeux stratégiques à l’agir local Il faut donc relier les documents d’urbanisme et les documents complémentaires (schéma de drainage, commercial, de transport…).
Développement dela promotion immobilière dans l'agglomération d'Abidjan : désengagement de l'Etat et privatisation dela production de l'espace urbain
Afrique de l'Ouest
Politique de logement
Abidjan, capitale économique dela Côte d’Ivoire, connaît une forte pression démographique. Elle abrite aujourd’hui environ 4,5 millions d’habitants, soit 20% delapopulation nationale et 50% delapopulation urbaine. Cette situation induit une
demande régulièrement en hausse de logements et de terrains urbains à bâtir. Pour faire face à cette demande, l'Etat est lancé dès les indépendances, dans une politique volontariste de production de logements et de terrains urbains, dont la mise en œuvre
a nécessité la création de plusieurs structures publiques. Dans ce dispositif, l'Etat intervenait depuis la programmation jusqu’à la commercialisation des logements et la gestion des ensembles immobiliers réalisés. Il assurait par ailleurs la mise en place des
infrastructures et des équipements socio collectifs. Mais suite à la crise économique des années 1980 il passe le relai au secteur privé et se cantonne à stimuler l'initiative privée et à moderniser les mécanismes de financement du secteur de l’habitat. Dès lors
, le marché immobilier connaît l’apparition de plusieurs promoteurs qui interviennent presqu’exclusivement à Abidjan. Ce travail contribue à établir une meilleure connaissance des activités du secteur privé formel de promotion immobilière dans
Mécanismes et enjeux dela différenciation sociale des immigrés burkinabe dans la construction d’une citoyenneté en côte d’ivoire. : Cas des habitants du village de Koudougou
Afrique de l'Ouest
une succession de crises sociopolitique, qui a créer une fracture entre ses habitants vivant jadis en harmonie. Cette situation est liée pour beaucoup à la différenciation sociale et à l’exclusion d’une partie de sa population d’origine étrangère
. Cette population d’étude, caractérisée par les immigrés burkinabés du village de Koudougou dans le centre ouest dela Côte d’Ivoire, nous orienteras dans notre recherche à travers la compréhension de leur trajectoire de migration, la différenciation
Ce travail de recherche s’inscrit dans une étude portant sur l’histoire des migrations en Afrique de l’ouest. De l’axe Burkina Faso /Côte d’ivoire et plus particulièrement des mécanismes d’intégration et de construction dela citoyenneté des
immigrés vivant en zone rurale ivoirienne. La Côte d’Ivoire, terre historique de migrations diverses, jouissant d’une stabilité politique et socio-économique remarquablement apprécié, dans toute la sous région Ouest Africaine, a connu ces dernières années
sociale dont ils sont victimes dans leur lieu de sédentarisation et les mécanismes qu’ils mettent en place pour construire leur citoyenneté, en contournant les restrictions mis en place par la communauté d’accueil.
Université de Cocody. Faculté des lettres, des arts et sciences humaines
La santé urbaine au risque de l'eau à Addis-Abeba (Éthiopie) : entre dangers sanitaires, menaces perçues, pratiques et vulnérabilités socio-environnementales
Afrique de l'Est
Gestion de l'eau
sanitaire lié à l'eau, d'où l'importance du péril fécal dans le profil sanitaire delapopulation. L'approche du risque dans le cadre d'une étude sur l'eau et la santé en ville permet d'esquisser une représentation environnementale d'Addis-Abeba, Une étude
. Malgré un contexte où les maladies liées à l'eau sont difficilement contournables, la ville fonctionne et lapopulation développe ses propres stratégies de résistance.
Addis-Abeba bénéficie d'un taux de raccordement au réseau d'adduction d'eau potable exceptionnel. Mais l'étude du vécu des usagers permet d'évaluer la réalité de l'accès à l'eau potable. Les stratégies de ravitaillement sont soumises à l'inconstance
de l'offre et aboutissent souvent à une dégradation de l'eau collectée avant son ingestion expliquant nombre de maladies hydriques. La capitale éthiopienne se caractérise par la prépondérance de l'assainissement individuel et par le détournement de
fonction du réseau séparatif pluvial. Par conséquent, les cours d'eau urbains, espaces marginalisés, font office de réseau d'égouts pour les eaux usées domestiques et industrielles. La situation d'assainissement s'avère être le facteur principal du danger
d'eau potable. Enfin, la politique urbaine n'a pas le monopole dela gestion du risque. A l'inverse, les habitants n'ont pas pour seul statut celui de pollueurs ou de victimes potentielles d'un danger avéré, mais s'approprient aussi le risque sanitaire
Le métissage culturel comme générateur d’ambiances et de formes urbaines spécifiques : les quartiers de Capaci Piccolo et Capaci Grandi à Sousse, à la croisée des cultures ambiantales et urbaines italienne, française et tunisienne
Population urbaine
La colonisation et l’immigration créent des espaces dits de l’entre-deux, des « espaces in-between », où les limites et les frontières entre identités et cultures sont remises en question, où sont générés de multiples métissages. Dans le cadre de
notre recherche nous nous sommes intéressé plus particulièrement à deux quartiers situés en Tunisie, dans la ville de Sousse, dont les noms sont Gabadgi El Foukani et Gabadgi Loutani , ou en sicilien « Capaci Supra e Capaci Jusu ». Ces deux quartiers
portent le nom d’une localité sicilienne, Capaci. Le plus intéressant des faits est que ces lieux ont été construits et occupés par despopulations mélangées, majoritairement siciliennes issues de l’immigration. Mais il y avait aussi d’autres communautés
bien diversifiées du point de vue des nationalités et des croyances. Ces quartiers ont ensuite été progressivement réinvestis par une population exclusivement tunisienne.Le contexte historique et social de ces quartiers, nous a conduit à porter notre
attention sur la relation entre les ambiances, l'espace public urbain et la notion de métissage. La vérification de l'hypothèse d'une persistance de caractéristiques ambiantales spécifiques constitue un réel enjeu scientifique pour cette recherche. Nous
avons choisi la notion de métissage plus qu’une autre forme de mélange étant donné qu’elle se présente comme une pensée temporelle. Nous avons par conséquent été mené à interroger les ambiances des quartiers en appréhendant le métissage comme devenir
Mobilités urbaines et planification : le cas de N'Djamena
fonctionnement actuel du système de transport ainsi que des stratégies de gestion urbaine et d’adaptation aux mobilités par lapopulationde N’Djamena. Différentes stratégies sont mises en œuvre aussi bien par lapopulation que par les opérateurs de transports
d’ordre social, urbanistique, économique, géographique, etc. Dans un second temps, ce travail analyse les modalités d’adaptation delapopulation face aux offres de transports que propose le secteur dans des conditions d’insuffisance accrue à travers toute
la ville de N’Djamena en termes de planification, de gestion et de moyen de transport. C’est ainsi que cette étude aborde les dysfonctionnements du système des transports dela capitale tchadienne ainsi que les stratégies d’adaptation delapopulation
Le rapport de l’individu à son environnement urbain, déjà complexe, se complexifie aujourd’hui davantage du fait dela prolifération de nouvelles pratiques de mobilité. De nouveaux espaces urbains sont créés, appuyés par des politiques, des cultures
limites et comment se pratiquent les mobilités urbaines. Nous proposons des grilles de lecture de ces dernières à partir du cas dela ville de N’Djamena, la capitale tchadienne. Cette étude traite dela mobilité urbaine à partir de l’analyse du
qui sont souvent des particuliers travaillant en collaboration avec les différents syndicats. Pour prendre en considération les différents aspects et enjeux socio-spatiaux des pratiques des mobilités urbaines à travers la ville de N’Djamena, il s’est
base delapopulation n’est pas totalement assuré par ces services. Il se pose alors, un sérieux problème de gouvernance de ces services face à la croissance urbaine dela ville. Le réseau dela société de distribution d’eau ne couvre pas l’ensemble de
la ville, et le système d’assainissement est très détérioré. La société de distribution d’eau en Centrafrique (SODECA), n’assure que 32% de l’approvisionnement en eau delapopulation. Les quartiers défavorisés sont alimentés par des réseaux informels
A l’instar des villes des pays en voie de développement, la croissance dela ville de Bangui fut rapide. Le croît démographique en est la principale cause. La croissance urbaine s’est faite de manière irrégulière et illégale. La ville s’est
développée dans une dualité entre les quartiers urbanisés, bien équipés et les quartiers non urbanisés, dépourvus des infrastructures urbaines de base. La politique urbaine de l’Etat, focalisée sur le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU
), n’est plus à la hauteur de répondre de façon optimale aux besoins dela ville. L’occupation anarchique de l’espace par des quartiers précaires, est la conséquence directe dela politique de l’Etat en matière de gouvernance urbaine. L’inapplicabilité des
textes ou des lois qui caractérisent le régime foncier, ont conduit à la création des bidonvilles. Les services de l’eau et de l’assainissement sont en difficulté face à l’explosion urbaine dela ville. L’accès à l’eau potable et à l’assainissement de
Dynamique socio-spatiale dela ville de Bamako et environs
Afrique de l'Ouest
la capitale Malienne représente 55,3 % delapopulation urbaine du pays (INSTAT, 2009). Les villes secondaires du pays sont moins dynamiques et attirent de moins en moins les ruraux compte tenu de leurs niveaux de développement. La centralisation de
la rive droite qui accueille de nos jours la majorité delapopulation bamakoise. Le rythme soutenu de cette croissance a conduit à l’épuisement des réserves foncières dela ville. Depuis une dizaine d’années, les réserves foncières des communes
Les capitales Africaines font face à une croissance urbaine grandissante qui s’accompagne de multiples défis. Ces villes sont de plus en plus perçues par les ruraux comme la destination idéale pour échapper à la précarité du milieu rural. Cette
vision des centres urbains contribue à l’amplification de l’exode rural dans ces régions, où la macrocéphalie reste une réalité. À l’instar de beaucoup de pays de l’Afrique subsaharienne, il existe un déséquilibre dela hiérarchie urbaine au Mali. Bamako
tous les grands équipements et sièges d’institutions importants du pays à Bamako fait qu’elle est la destination favorite des ruraux. L’urbanisation accrue dela ville se traduit spatialement par un étalement croissant. En vingt-huit ans, la tache
urbaine dela ville de Bamako a augmenté de 7290 ha. Elle est passée de 17 % et 1986 à 32 % en 2014. Durant cette période, il y a eu beaucoup d’aménagements dans le District de Bamako. Mais elle a été marquée davantage par le développement remarquable de
Contribution dela Cartographie et des Systèmes d'Information Géographique (S.I.G) à la gestion urbaine : cas dela ville de Mohammedia au Maroc.
Le Maroc connaît une augmentation rapide delapopulation urbaine due à la croissance démographique, à l'exode rural et à plusieurs autres paramètres sociaux, économiques, etc. Cette urbanisation, qui introduit des phénomènes assez complexes
d'urbanisme définissant les règles d'utilisation du sol et le contrôle des activités urbaines. L'agence urbaine traite quotidiennement une quantité importante de données géographiques. A cet effet, l'enjeu dela mise en place d'un Système d'Information
Géographique est de taille. La présente étude consiste à dresser un constat dela gestion urbaine dans la ville de Mohammedia et à approfondir, tant sur les volets théorique que pratique, la mise en œuvre d'un SIG pour la gestion urbaine afin de gérer les
équipements publics, les voiries et générer automatiquement des notes de renseignements au sein de l'agence urbaine. Comment restructurer les bases de données spatiales déjà existantes afin de lancer une application SIG pour rénover la gestion urbaine ?Les
systèmes d'information géographique (SIG) se positionnent aujourd'hui comme un puissant outil d'aide à la décision, particulièrement pour ce qui concerne la gestion de l'espace. L'intégration dela dimension spatiale, grâce aux SIG, permet désormais de
, a généré une multitude de problèmes : transports, manque d'équipements sociaux, dégradation de l'environnement, gestion de l'espace urbain, etc. Les agences urbaines ont été créées pour maîtriser ce phénomène à travers l'établissement de documents
L’approvisionnement alimentaire dela ville de Libreville au Gabon
transporteur et l’organisation interne des marchés. Quelques pistes pour redynamiser les filières locales sont suggérées, afin qu’elles puissent répondre activement à la demande alimentaire despopulations librevilloises. Après une brève recension des
L’approvisionnement alimentaire du Gabon et de Libreville, sa capitale, est très fortement dépendant des circuits d’approvisionnement étrangers. En effet, 80 % des besoins alimentaires despopulations du pays situé sur l’équateur, à l’ouest de
d’approvisionnement étrangers, l’Etat gabonais a mis en place des politiques agricoles pour inciter au développement de produits locaux dans le but de diminuer la dépendance de l’approvisionnement alimentaire national. Mais la plupart de ces politiques agricoles se
sont révélées inefficaces, incapables de réduire la dépendance alimentaire du Gabon à l’égard des circuits d’approvisionnement étrangers. Ainsi, devant l’importance du développement des produits locaux pour parvenir à un ravitaillement alimentaire
durable dela ville de Libreville, ce travail de recherche se propose de réaliser un état des lieux de l’approvisionnement alimentaire dela capitale gabonaise, à travers neuf produits alimentaires repartis en groupe de trois dans les filières vivrières
, maraîchères et fruitières. Cet état des lieux révèle une forte dépendance alimentaire dela capitale Libreville à l’égard du Cameroun (banane plantain, taro, oignon, atanga ou safou et avocat), des Pays Bas (oignon) et des pays asiatiques (riz). Il met aussi
, la vétusté des infrastructures et le difficile accès aux moyens de transport sont des problèmes récurrents pour les populations. Parmi les catégories le moins mobiles, il y a les pauvres, femmes, les personnes âgées, etc. Les habitants des quartiers
La mobilité joue un grand rôle à Niamey, où le besoin de déplacement des habitants croît avec l'étalement continu dela ville. Les habitants de Niamey sont de ce fait contraints de se déplacer pour des raisons professionnelles, d'achats ou des
loisirs, etc. Soumise à une croissance démographique soutenue et son corollaire un étalement spatial continu Niamey est caractérisée par la concentration des services, équipements et commerces dans le centre ville et une périphérie dortoir. Cette
distribution de fonction entraine une augmentation des distances entre le lieu d'habitation et les zones administratives et commerciales sises au cœur dela ville posant de sérieux problèmes de transport urbain du fait dela faiblesse de l'offre des services
périphériques sont les plus défavorisés : ils se déplacent peu et sont donc faiblement intégrer à l'ensemble dela ville. Le tarif dela course élément fondamental du coût de déplacement influence beaucoup le choix de tel ou tel moyen de transport (taxi tête
rouge, faba-faba, bus dela SOTRUNI) selon le pouvoir d'achat du client. Se déplacer dans de bonnes conditions, par nécessité ou par convenance, est pour chaque citoyen un aspect essentiel dela vie quotidienne. C'est aussi une des clés de l'urbanité et
Comportements en cas de fièvre ou de toux dans quatre districts de Madagascar : déterminants et implications pour l’accès à la santé
Afrique de l'Est
(auprès de 83 individus) et quantitative (auprès d’environ 26.000 personnes interrogées, par enquêtes en populations), sur plusieurs terrains de Madagascar, impliquant des soignants, des soignés et des acteurs institutionnels. L’acceptation et la mise en
sont nombreux sur la voie d’un accès effectif despopulations aux soins contre les maladies ciblées par les ODD et la CSU, y compris celles faisant déjà l’objet de programmes de lutte verticaux et soutenus internationalement. Les éléments représentatifs
Le paludisme, la tuberculose et les infections respiratoires aiguës constituent un enjeu majeur de santé publique à Madagascar, les deux premières de ces maladies faisant l’objet de programmes nationaux de lutte largement inspirés et financés par
établi. Parmi d’autres maladies, elles font explicitement partie des cibles des objectifs du développement durable (ODD). Pour les atteindre, les nations unies recommandent la mise en œuvre d’une Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Madagascar a adopté
les ODD et s’est engagé dans la voie dela mise en œuvre d’une CSU. Ces travaux sur le paludisme, la tuberculose et les infections respiratoires aiguës ont été menés dans le cadre de cette thèse de sociologie, en utilisant une approche qualitative
des zones étudiées dans cette thèse apportent un éclairage qui peut être utile pour la mise en œuvre d’une CSU à l’échelle du pays. Ils révèlent aussi les défis, pas seulement financiers, qui restent à surmonter.
Santé, précarité et VIH/SIDA à Kinshasa : sociologie dela maladie et dela prise en charge des patients en République Démocratique du Congo
des représentations sociales et culturelles despopulationsde cette ville sur le sida. Cette étude se veut qualitative dans la mesure où, elle cherche à appréhender les véritables raisons qui soutiennent l'existence des associations des malades du
Cette thèse de sociologie s'inscrit dans le cadre d'une sociologie dela maladie et de prise en charge des patients du sida, elle vise à approfondir les notions de prise en charge des patients du sida par les associations à Kinshasa en RDC et celles
sida malgré les moyens précaires qu'elles disposent. Elle vise en outre, d'étudier les différents itinéraires que les malades empruntent pour se faire soigner. Enfin, cette étude veut placer la sociologie au cœur des analyses scientifiques sur la
Territoires et conditions de vie : santé des femmes et des enfants dans trois quartiers squattés dela ville d’El-Mina, Liban-Nord
Tripoli. Les territoires squattés sont illicitement édifiés sur des terrains privés et prennent aussi la forme de bâtiments occupés par des ménages ne disposant d'aucun titre juridique. Les populations résidant dans ces territoires, dont le plus ancien
a été vérifiée en mettant en évidence un état de résilience partielle chez les habitants de territoires squattés dela ville malgré les aléas qui y existent. Avec le temps, les populations y résidant ont pu surmonter les hasards et acquérir des pratiques
Hay El-Tanak, Haouch et El-Masaken El-Chaabiyah sont trois quartiers squattés localisés dans la ville d'El-Mina, au nord du Liban. Cette ville côtière de forme péninsulaire fait partie de l'union d'Al-Fayhaa dont la municipalité principale est
de précarité a suscité des questions sur le profil de santé des habitants. Ainsi, cette étude a été effectuée à une échelle ponctuelle et fine de ces quartiers favorisant l'exploration du profil de santé des femmes au cours dela phase périnatale et
des enfants jusqu'à l'âge de cinq ans. Loin des caractéristiques intrinsèques des quartiers informels, le contexte géographique externe joue-t-il un rôle dans l'état de santé de ces habitants ? Existe-t-il une influence du système de soin dela ville
et quels sont les autres acteurs urbains dont dépend l'état de santé actuel ? Par conséquent, une combinaison de méthodes d'analyse statistique et spatiale a été adoptée afin de répondre à la problématique posée. L'hypothèse relevée dans cette étude
L'intégration des dimensions environnementales et sociales dans les pratiques urbaines en Algérie : enjeux et perspectives
En Algérie, depuis 2001, la notion de développement durable devient l'un des référentiels essentiel des nouvelles orientations politiques et du cadre législatif. de nombreux projets d'amélioration urbaine, d'habitat et d'équipements, ainsi que de
grands projets structurants sont lancés, semblant prouver que la volonté des pouvoirs publics d'améliorer les conditions de vie des citoyens est bien réelle cependant, la question reste posée quant à la pertinence et la cohérence des choix
, particulièrement en matière d'aménagement urbain et de gestion du cadre bâti, avec la mise en pratique des objectifs du développement durable qui passe par une prise en compte non seulement dela dimension économique, mais également des dimensions environnementale
naturel, en analysant la ville à partir de sa situation écologique, angle de compréhension et d'étude peu exploré, pouvant offrir des possibilités d'innovation et d'amélioration en matière de développement urbain. Le second préconise la recherche de
processus d'habitat et d'aménagement incluant une vision plus large dela signification du terme social, qui dépasserait le modèle standard d''habitat pour catégories sociales démunies pour s'orienter vers un concept améliorant la prise en compte des
aspirations et des spécificités sociales despopulations, en promouvant des notions telles que bien-être, qualité de l'espace vécu, satisfaction résidentielle.
Gestion de l'eau en situation de pénurie : le cas dela ville de Tamanrasset (Sahara central)
Gestion de l'eau
La ville de Tamanrasset comme une ville récente du Sahara central, a été confrontée au long de son histoire à un problème d’approvisionnement en eau potable. Cette situation qui endure lapopulationdela ville a dû d’une croissance démographique
rapide (sédentarisation, immigration), une urbanisation anarchique et à des ressources en eau très limites. Avec, la persistance dela pénurie, les difficultés d’accès à l’eau potable, et une gestion étatique inefficace, les habitants ont toujours fait
rotation du distribution élaboré par l’A.D.E. Pour résoudre le problème dela pénurie d’eau; il a fallu attendre l’intervention de l’état algérien par la réalisation d’un grand projet d’adduction en transférant des eaux fossiles (albienne) du bas Sahara
vers la ville de Tamanrasset (700 km). Il est à signaler que ce passage d’une gestion de pénurie vers celle d’abondance reste un défi qui nécessite plus de moyens et d’attention. D’une manière plus précise, le travail que nous avons mené concerne les
interactions entre le rationnement, imposé par les services de l’eau dela ville en conséquence du manque d’eau et d’une politique de gestion inadéquate avec les spécificités locales, et les solutions envisagées par les usagers et l’état.
recours aux services des revendeurs d’eau par les camions-citernes, et ont développé des dispositifs de stockage plus au moins sophistiqués pour assurer une consommation régulière à l’intérieur de l’habitation, tout en étant indépendant du programme de
Migrations intérieures et citadinités : le rôle de l'alimentation dans les stratégies citadines des Gaziantepli d'Istanbul
chaque habitant exprime ses propres pratiques, manières de vivre, spatialités et traits culturels. Dans ce contexte, l’analyse delapopulation originaire du département oriental de Gaziantep et de ses pratiques alimentaires montre comment des groupes
Istanbul est une métropole anatolienne. Destination préférentielle, depuis le début des années 1950, des flux migratoires internes à la Turquie, la ville est devenue comme une maquette démographique dela Turquie au sein de laquelle chaque groupe et
à sa cuisine, les Gaziantepli se construisent, à Istanbul, une identité qui valorise des pratiques alimentaires héritées, des réseaux spéciaux d’approvisionnement, un entrepreneuriat commercial autour dela cuisine, et l’organisation d’événements
valorisant la nourriture régionale. Les significations accordées au séjour stambouliote, ainsi que la nature des systèmes de référence utilisés apparaissent comme des facteurs clés de différenciation et, par rétroaction, se traduisent dans les pratiques
alimentaires et urbaines des citadins immigrés. En outre, par leurs manières d’utiliser la référence alimentaire comme outil d’urbanité, ceux-ci contribuent à la recomposition urbaine par une redéfinition des citadinités, une complexification des marquages
sociaux dans des quartiers en restructuration, la création d’une offre commerciale et culturelle spécifique. Ce rôle d’acteurs urbains repose sur le statut ambivalent des immigrés gaziantepli à Istanbul, entre partage d’une nationalité commune et distance
Changements institutionnels, stratégies d'approvisionnement et de gouvernance de l'eau sur les hautes terres de l'Ouest Cameroun : exemples des petites villes de Kumbo, Bafou et Bali
Gouvernance de l'eau
L’objectif de cette étude consistait à explorer la contradiction naissante entre d’une part, la politique de l’eau menée au Cameroun depuis l’indépendance et d’autre part, les réalités urbaines de contrôle et d’usage informels de l’eau. Les concepts
de « gouvernance » et de « communauté » ont été utilisés pour analyser comment les populations affirmaient, de façon individuelle ou collective, leurs droits sur l’eau et comment de telles revendications étaient légitimées. Les concepts de
multi scalaire du pouvoir et sa normalisation dans des réseaux dela vie quotidienne, régulant ainsi les pratiques et les relations sociales. Les résultats montrent l’existence d’un grand nombre d’arrangements institutionnels de niveau local qui
. L’étude conclut que l’informalité des institutions et des droits de propriété dans la gouvernance de l’eau des petites villes semblent entretenir des situations socio-économiques complexes. Il s’agit là d’un point commun entre les trois sites étudiés. En
définitive, la multiplication des acteurs de l’eau a débouché sur une sorte de chevauchement des compétences de contrôle et de gestion tant dans l’espace que dans le temps.
« négociabilité » et de « flexibilité » ont permis de comprendre comment les droits d’utilisation et d’accès à l’eau étaient négociés et contestés en fonction de conditions changeantes. Le concept de « société civile » a été employé pour refléter le caractère
Entre 1867 et 1907, la ville du Caire est animée par de très fortes mutations. Elle devient la capitale de l'Égypte tandis que sa surface urbanisée et sa population doublent. Cette période est constituée de deux temps. D'abord, le khédive Ismail
la vieille ville. Simultanément, le khédive fait réaliser plusieurs parcs et jardins et de nombreux édifices publics. Ces bouleversements sont interrompus en 1876 par la banqueroute des finances khédiviales et la mise en place dela Caisse dela dette
publique qui s'en suit. A partir de cette date, l'Etat se désengage très fortement des travaux d'édilité. Il limite ses activités à la mise en place d'une législation que ses services, faute de moyens financiers, s'avèrent incapables de faire respecter. Le
processus d'urbanisation, alors très ralenti, reprend vers 1890. A partir de cette date, la ville connait une forte croissance qui est brusquement stoppée par une crise des valeurs boursières au début de l'année 1907. Pour ces deux périodes, je me suis
attaché à saisir les relations entre l'Etat et les investisseurs privés. Au cours dela première, ce sont les volontés du khédive qui déterminent l'urbanisation: il tente d'instrumentaliser les interventions privées au service de ses ambitions. A partir de
1876, l'ineffectivité dela législation et les effets induits par les restrictions budgétaires imposées par le Service dela dette favorisent le développement des entreprises privées; au tournant du siècle, ce sont elles qui maîtrisent l'urbanisation du