La ville de Bamako produit-elle du changement politique ? C'est à cette question, en apparence classique que cette thèse entend répondre. A partir d'une enquête menée dans le contexte des échéances électorales de 2007, nous proposons d'aborder les
voies théoriques et méthodologiques d'une étude qui tente d'expliquer la faible participation électorale des bamakois. En prenant successivement en compte le territoire comme agrégat de données quantitatives (territoire objectif) puis comme construction
sociale opérée par les individus (territoire subjectif), nous proposons de revenir sur les apports d'une approche « sociogéographique », permettant de comprendre les raisons de la faible participation électorale des individus. La « politique » apparaît à