On cherche à déstabiliser l'imaginaire politique par une analyse critique d'un programme de résilience participative aux catastrophes en Jamaïque. La résilience opère par une économie affective de crainte, d'espoir et de confiance qui met en oeuvre
une biopolitique immunitaire. Il s'agit d'aboutir à une capacité d'adaptation en excès, compte tenu des relations affectives entre les participants et leur milieu socio-écologique. La reconnaissance d'une logique immunologique au coeur de cette