Etude cryoclastique d'une paroi calcaire à Sprimont (Belgique)
La gélifraction étudiée sur une paroi calcaire de Belgique s'y avère active. Son action la plus efficace se produit lorsque des alternances de gels et de dégels coïncident avec des périodes de forte humidité. Le volume total des débris récoltés
durant l'hiver 1970-1971 correspond à un débitage de débris de 38cm par m de surface de paroi.
La gélifraction des roches et des parois calcaires
gélifraction actuelle sur plusieurs parois rocheuses). Le modèle ainsi corrigé est utilisé pour analyser les conditions de mise en place des dépôts cryoclastiques fossiles quaternaires.
Des études récentes de l'érosion en ravines indiquent que, dans de nombreux cas, les parois de celles-ci constituent la source principale de sédiment. Un schéma de classification visant à grouper les parois selon les processus dominants a été
développé et testé sur des ravines d'Australie orientale. Présentation des données indiquant l'importance relative des divers processus. L'article illustre l'utilisation du système pour estimer les vitesses d'érosion des parois et pour prédire les sources
Températures de parois rocheuses et gélifraction dans les Andes centrales du Pérou. Etude à partir de 2 sites : Huampar (5150 m) et Wallunaraju (5500 m)
Des données thermiques recueillies dans deux parois des Andes Centrales mettent en évidence le passage d'un gel de caractère pelliculaire à un permafrost entre 5150 m et 5500 m. Malgré la basse latitude, rôle important de l'exposition aussi bien par
les types de gels contrastés qu'elle impose au massif rocheux que par les démantèlements différentiels qu'on observe sur les parois opposées. Enfin discussion de l'efficacité de la gélifraction dans de tels milieux.
Sous l'action des amplitudes thermiques journalières, et surtout du gel, les parois se dégradent et se fragmentent. Les éboulis ainsi formés sont à l'origine des dépôts de pente qui sont donc lisibles en termes climatiques. La brutale augmentation
Géodynamique des dépôts de pied de paroi dans l'étage périglaciaire
Alpes du Sud ; Avalanche ; Briançonnais ; Cryoclastie ; Eboulis ; France ; Géographie de l'Europe ; Géomorphodynamique ; Paroi ; Périglaciaire ; Versant ; Versant rocheux
fonctionnement spécifique complexe lié aux divers processus qui se combinent sur ces pentes. On démontre que leur modelé est en étroite relation avec l'altitude, l'exposition, la forme des fragments et la morphologie des parois dominantes. L'analyse fine de trois
La production d'ignifracts par l'incendie du 28 août 1989 sur les parois de la montagne Sainte-Victoire
Etude des éclats, noircis par le feu sur la face externe et laissant apparaître la structure de la roche sur la face interne, accumulés au pied des parois rocheuses et nommés ignifracts par les AA. car générés par le feu: caractérisation statistique
Le recul fini-hologène des parois métamorphiques du Spitsberg : une évolution à trois vitesses
Par des études lichénométriques dans 35 sites, mise en évidence pour les deux derniers millénaires de trois rythmes d'évolution des parois, tributaires tout à la fois des conditions structurales (espacement des diaclases, sensibilité des roches à la
Chutes de pierres et éboulisation dans les parois de l'étage périglaciaire
A partir d'observations et de mesures faites en continu pendant 21 mois sur les corniches rocheuses de la Combe de Laurichard, on cherche à cerner les facteurs qui commandent actuellement le démantèlement des parois et l'éboulisation dans l'étage
Formes concaves des parois, planchers et plafonds, elles résultent de phénomènes hydrodynamiques associés à la dissolution. La formule de CURL (1974) établit une relation qui lie la longueur des vagues à la vitesse du courant générateur : L.U/v = 22
000, v étant la viscosité cinématique de l'eau en 10-6 m3/s, U la vitesse du débit à une distance L de la paroi. Les vagues d'érosion fournissent donc deux renseignements importants sur les paléocirculations : leur sens et leur débit. - (AW)
L'A. étudie les types de grottes dues à la glace, dans le S.-O. de l'Alberta: 1. glace sur les parois de grotte dans la zone de permafrost relique, les températures restant toujours en dessous de 0C| 2. dans une zone plus continentale, l'air entrant
dans les grottes abaissent la température des parois jusqu'à 2C, la glace se forme dans les zones de percolation| 3. dans la zone de permafrost actuel.
Températures des parois rocheuses mesurées en hiver dans l'Himalaya du Khumbu vers 6 000 m.
A 5400 m, au passage de la période post-mousson à l'hiver, plongée de 6 à 8°C des températures. Sur les parois sud seulement cycles de gel-dégel (en surface). Chutes de pierres actives avant le minimum thermique de janvier, mais limitées aux hautes
surfaces enneigées. Au coeur de l'hiver vents violents, manteau neigeux peu épais, températures basses, d'où installation d'un pergélisol en paroi entre 5000 et 6000 m selon l'exposition. Gélifraction maximale en période de mousson et post-mousson à partir
d'érosion sur la longue et sur la courte durée : exemple des hauts versants avec une comparaison de la paroi des schistes lustrés et de la paroi calcaire. Discussion des résultats.
Après une étude en avril 1997 et en mars 1999 des placages de glace fixés aux parois rocheuses des autoroutes n° 89 et 91 traversant le Vermont, L'A. confirme que les placages de glace résultant de suintements congelés filtrant par les diverses
de fond sus-jacentes, suintements qui congèlent en hiver sur les parois des coupes routières.
Une marmite géante (5,40 m de profondeur et 1,10 à 1,40 m de diamètre) a été découverte dans le Trou-qui-souffle, flanc ouest du synclinal d'Autrans (Vercors). Les mesures faites sur les vagues d'érosion des parois permettent à l'A. de calculer les
vitesses horizontales du courant dans la marmite : elles tombent de 20 cm/s au sommet à 2 ou 3 cm/s à 5 m de profondeur. Elles sont fortes sur les parois, faibles ou nulles dans l'axe de la marmite, à l'inverse des vitesses verticales. - (AW)