En Norvège septentrionale, dans la zone de permafrost sporadique, des analyses de photographies aériennes et des études de terrain ont permis une classification des différents types de palses dans les tourbières. On a distingué les plateaux de
palses, les palses d'esker, les palses en cordons, les palses coniques (typiques, mais non les plus fréquentes). Il existe aussi des complexes de palses qui regroupent des formes variées. Les mieux développées sont généralement constituées d'un noyau
minéral (argile et limon) recouvert d'une mince couche de tourbe isolant le noyau gelé en hiver. Le processus morphogénétique semble cependant être le même lorsque la palse se forme dans une tourbière ou dans un sol minéral pur. (C. Wagenaar).
A partir de ses propres observations et de publications diverses, l'A. arrive à des conclusions concernant la distribution et la genèse des mésoformes périglaciaires que constituent les palses. (D'après l'A.).
Des mesures ont été effectuées en 1974 pour déterminer la vitesse de fusion de la couche dégelée d'une palse et l'épaisseur de cette couche. On a observé une fusion maximale en juin-juillet, et une dissymétrie accentuée, le dégel étant plus rapide
sur le versant méridional que sur le versant nord. Le phénomène se produit aussi bien à l'intérieur des fentes qui affectent la tourbe que dans les parties dépourvues de fentes. L'élargissement des fentes est lié à l'accroissement de la palse. C'est au