Cette thèse porte sur la place du bislama dans le paysage linguistique de la République du Vanuatu, archipel situé en Mélanésie. Elle se fonde sur une enquête ethnographique menée principalement dans le contexte pluriligue de Port-Vila, la capitale
"reconnaissance non reconnue" du bislama, et permet de montrer la complexité des rapports de pouvoir à l'oeuvre dans un contexte postcolonial où se dessine un conflit pluridiglossique. En filigrane, l'examen de la place de la langue nationale dans le paysage