L’accueil de la coupe du Monde 2014 et des JO 2016 et les impacts de la « révolution des transports » sur la justice socio-spatiale à Rio de Janeiro : tout changer pour que rien ne change ?
Rio de Janeiro
. Finalement, les impacts de la « révolution des transports » provoquent des changements qui n’impliquent pasde rupture réelle, ni avec le modèle routier de mobilité ni avec les logiques de ségrégation de la ville néolibérale. Tout changer pour que rien ne
L’accueil de la coupe du Monde 2014 et des JO 2016 à Rio de Janeiro représente la consécration d’une stratégie de construction de ville attractive qui se base sur l’organisation de méga-événements, un contexte économique favorable et une entente
conjoncturelle entre les différents niveaux de gouvernement brésiliens. Cette politique néolibérale de fabrique et de gouvernance de l’espace urbain – impliquant une nouvelle reconfiguration des coalitions d’acteurs historiquement présents dans le circuit de
l’accumulation urbain – se fonde sur la rénovation de la ville de Rio dans le but de l’insérer dans la compétition internationale des villes, mais aussi pour échapper, sur le plan national, à sa trajectoire de décadence sur fond de crise économique et politique
(qui débuta dans les années 1970-1980). Dans les discours officiels, les transformations urbaines à l’œuvre répondent aux besoins de la « ville olympique » tout en provoquant des impacts positifs pour les habitants de la ville (et par conséquent pour
ceux de la région métropolitaine). Dans ce contexte, les investissements en infrastructures de mobilité sont les plus importants, en termes de montants investis et d’impacts sur l’espace urbain, amenant les pouvoirs publics à parler d’une « révolution
Approche de la dimension ecologique des structures architecturale a Rio de Janeiro : contribution a une qualification environnementale de l habitat urbain
Rio de Janeiro - Bresil - Amerique du Sud - Amerique - Geographie de l Environnement - Logement Urbain - Kurdes - Quartier Pauvre - Exclusion Sociale - Migration Interieure
Les modes de gestion des services d eau et assainissement a Rio De Janeiro (1975-1986) : logique technico-sectorielle notionale et logiques politiques locales
Rio de Janeiro - Bresil - Amerique du Sud - Amerique - Urbanisme - Gouvernance - Refondation megapolitaine
La régularisation des favelas par l’électricité : un service entre Etat, marché et citoyenneté
Rio de Janeiro
L'accueil de plusieurs événements internationaux ayant réactualisé l'enjeu sécuritaire, dès la fin de l'année 2008, le gouvernement de l'État de Rio de Janeiro a mis en place une nouvelle politique de sécurité publique pour reprendre le contrôle
territorial d'un grand nombre de favelas en s'appuyant sur les Unités de police de pacification (UPP). Dans ce cadre, les pouvoirs publics ont en partie remodelé leur projet d'intégration des favelas. Depuis les années 1990, il était principalement envisagé en
termes d'aménagement, par l'amélioration des infrastructures et des voies d'accès ainsi que, dans une moindre mesure, de régularisation foncière et urbaine. Désormais, les autorités envisagent de promouvoir « l'intégration par la régularisation » des
relations marchandes et administratives, associant les différents acteurs des sphères publiques et privées. Cette thèse pose la question de l'intégration des favelas selon une perspective peu explorée : celle de la régularisation par le réseau d'électricité
, dont l'objectif est de faire des « usagers clandestins » de nouveaux « clients abonnés », liés à l'entreprise de distribution par un compteur. En particulier, nous nous attacherons à mettre en exergue l'articulation entre logiques publiques et privées à
l'œuvre dans les projets de régularisation du service d'électricité dans deux favelas, Santa Marta et Cantagalo. Pour ce faire, notre analyse se propose d'étudier la régularisation du service d'électricité à travers ses outils - socio-techniques
Universidade federal Fluminense (Rio de Janeiro, Brésil)
Hors-champs patrimonial : la construction du paysage de Rio de Janeiro, entre transformations urbaines et labellisation Unesco
Rio de Janeiro
Rio +20. Rio Fifa 2014. Rio JO 2016… La « ville merveilleuse » ne cesse d’accueillir des événements d’envergure internationale, affirmant ainsi son statut de capitale culturelle internationale mais entrainant également de profondes transformations
urbaines et sociales sur les territoires cariocas. Dans ce contexte d’effervescence, une partie des territoires de la ville se voit attribuer le label Unesco, en 2012, en tant que « paysage culturel ». Quels sont les enjeux et les limites d’une
reconnaissance internationale de la dimension patrimoniale d’un paysage vis-à-vis d’une métropole en transformation ? Cette recherche propose de s’affranchir de la « notion-refuge » de patrimoine pour questionner directement la procédure de patrimonialisation
dans ses articulations avec le contexte de transformations urbaines et contribuer ainsi à une anthropologie de la ville en transformation. L’intérêt est porté aussi bien sur les négociations, justifications, accords entre les acteurs intervenant dans
cette procédure institutionnelle internationale que sur les imaginaires qui peuvent circuler autour de la valeur patrimoniale du paysage carioca parmi l’ensemble des acteurs locaux de la ville, de l’habitant au politicien. La perspective critique de
cette analyse, qui touche à l’étude du politique, des représentations de l’identité, du pouvoir économique et de l’inscription territoriale, nous amène finalement à considérer ce qui est resté en marge de la procédure et ce que l’attribution de ce label