Médina de Constantine parfois perçue comme une « non-ville » ? Qu’en est-il de son patrimoine ? Notre questionnement porte sur le rôle que peuvent jouer les espaces publics dans la revalorisation du patrimoine bâti pour en faire un lieu vivable, durable
patrimonialisation. Cette thèse de doctorat cherche à montrer que la Médina est un bon enseignement et une alternative à la ville d’aujourd’hui, notamment lorsqu’elle est croisée avec la ville durable. Nous avons choisi, d’intégrer le développement durable à la
Médina à travers plusieurs sujets : l’accessibilité, la mobilité, la densité, la proximité des services, la gestion des déchets, les éléments d’ambiances qui participent à la fabrique de l’espace public, donc des paysages urbains. Afin de confirmer
l’hypothèse que la Médina dispose d’une bonne base pour devenir un quartier durable, nous avons élargi notre recherche par une analyse architecturale et sociale appuyée par plusieurs sujets, à savoir la diversité de logements, la participation citoyenne, la
rassemble mais qui sont étroitement liées au point d’avoir plus de convergences que de divergences. Bien que, la Médina reste loin d’être performante en matière de durabilité par rapport à Vauban, la comparaison nous a amené à conclure qu’une démarche
éléments à suivre ou à éviter pour la réussite d’un projet de revalorisation de la Médina à travers ses espaces publics et de conception d’éco quartiers qui, peut-être dureront autant que la Médina de Constantine.