Entre le territoire de proximité et la mobilité quotidienne : les ancrages et le territoire de proximité comme support et ressource pour les pratiques de mobilité des habitants de la ville de Santiago du Chili
Mobilité quotidienne
Face aux hypothèses de mobilité généralisée de la société et d’affaiblissement de la dimension territoriale, il est démontré dans cette recherche l’importance du territoire de proximité – la maison et le quartier – en tant que support, et lieu
personnel et stratégique permettant aux individus de surmonter les tensions qu’entraîne la modernité. Les individus sont, en effet, à la recherche d’un équilibre oscillant entre nomadisme et ancrage. Ainsi, il apparaît que la mobilité, bien loin de s’opposer
approfondis avec les habitants de ces quartiers. Il est avancé dans ce travail que ces derniers cherchent à s’insérer socio-spatialement en s’inscrivant dans la proximité afin de faire face à une exigence toujours plus forte de mobilité. A cette fin, il est
nombreuses pratiques de mobilité de pouvoir se réaliser. Trois archétypes de la proximité en tant que support ont été identifiés dans cette recherche : les locaux, les métropolitains et les repliés, démontrant ainsi que le rôle de l’échelle du quartier prends
la forme d’une oscillation entre enracinement et mobilité, entre rejet et confinement.
mobilités et à la consommation. Les résultats démontrent que l'élection résidentielle constituerait le reflet plus ou moins conscient d'une conviction préalable sur ce qu'est une « bonne vie » dans la ville. L'actuel contexte de développement des villes
, dont Santiago constitue un bon exemple, oblige donc à comprendre la mobilité et la permanence articulées de façons différentes selon l'expérience urbaine de l'habitant, dues en grande partie à la localisation et aux modes de vie que celles-ci induisent
résidentielles sont plus variées et complexes et leur disposition à la mobilité résidentielle beaucoup plus forte que dans le cas des habitants en localisation centrale. Ceux-ci n'ont aucun intérêt à abandonner la centralité et moins leur commune. Les deux
. Nonobstant, la mobilité périurbaine est légèrement plus centrée dans la reproduction de la vie quotidienne. Les résidents en localisation centrale soulignent, avant tout, la valeur de la fluidité, principe qu'ils étendent à leurs pratiques de consommation, où