des habitants, producteurs d'arts de faire et de conventions, mais aussi des travailleurs, notamment les agents du comité de résidents. Cette instance, qui ne relève pas officiellement de l'administration, est au cœur de la réforme de l'action publique
partir des ambitions étatiques de construction d'une métropole internationale abritant des citadins « modernes et civilisés », mais aussi à partir des désirs de la population (confort, ordre, stabilité). Cet agencement d'intérêts différents a convergé
vers le nouveau modèle de résidence (xiaoqu), qui génère une matrice d'assujettissement (logique de marché), mais aussi de subjectivation, les pratiques des individus (routines et contestation) étant productrices de nouveaux cadres. Le quartier devient
de Shanghai. L'analyse a mis en lumière l'émergence d'un gouvernement compassionnel chinois, au niveau de la scène publique. Sur le terrain, en revanche, c'est quasiment dans un vide institutionnel, mais entourés d'adultes, que les enfants explorent
obstacles : les supports identitaires qu'ils trouvent dans le dispositif scolaire ou dans une sociabilité fragile mais importante, les moments de jeux et de plaisir qu'ils aménagent dans un environnement hostile, la place qu'ils négocient auprès d'autres
Shanghai en 1902, à la suite duquel la cour mixte française fut reconnue par les autres puissances occidentales. Le chapitre trois procède à une relecture détaillée des jugements rendus par la cour, qui montre l’influence croissante mais encore limitée du
seulement par la construction institutionnelle fondée sur une logique particulariste mais aussi par la légitimation savante des recherches académiques chinoises teintées d'une vision misérabiliste. Nous mettons les enfants au centre de la focale de
résidents macanais, chinois et portugais. Elle traite des effets que la coexistence de différentes populations a su imprimer au « caractère » de cette ville, conçu comme le produit des rapports entre ses résidants, mais aussi avec l’espace habité, à la fois
, cette recherche conclure que le patrimoine urbain est dénaturé et parfois endommagé au cours de processus du développement urbain. La nouvelle ville et des nouveaux quartiers sont créés aux dépens des intérêts populaires, mais en faveur des acteurs qui