Survivre en contexte minoritaire : une étude sociologique des résistances des Grecs d'Istanbul (Rûms polites) au lendemain des émeutes de la nuit du 6 au 7 septembre 1955, Istanbul
Istanbul
Les stratégies de survie déployées par les Grecs d'Istanbul au lendemain des émeutes du 6 au 7 septembre 1955, représentent l'objet de cette thèse de doctorat. Affects et représentations de cet épisode du passé viennent construire les pratiques
mises en place par les acteurs pour atteindre un objectif commun, celui de la préservation de leur singularité et de leur histoire cosmopolite ancrée à Istanbul. Les émeutes de septembre 1951 sont révélatrices du conflit qui oppose l'identité première
, telle qu'elle est envisagée par les membres qui se considèrent comme les fondateurs d'Istanbul, à la dénomination officielle qui tend à réifier les différents groupes sociaux impliqués. Au cœur de cette étude, une enquête ethnographique menée à Istanbul
, Athènes et Thessalonique met en en lumière la mobilisation silencieuse et souterraine des membres restés à Istanbul qui, à la suite de cette nuit, ont élaboré des stratégies d'accommodation suivant des logiques d'évitement, de contournement d'anticipation
du danger et d'auto-contrôle. À leurs côtés, une génération d'acteurs partis en toute discrétion à la suite de cet événement, ont cherché à s'affranchir du statut de minoritaire en créant ailleurs qu'à Istanbul des espaces d'émancipation ou de
productions de récits de vie, de mémoires et expose les répertoires à différentes échelles pour maintenir à Istanbul ou réinventer la singularité de cette communauté, dans d'autres espaces.
Migrations intérieures et citadinités : le rôle de l'alimentation dans les stratégies citadines des Gaziantepli d'Istanbul
Istanbul
Istanbul est une métropole anatolienne. Destination préférentielle, depuis le début des années 1950, des flux migratoires internes à la Turquie, la ville est devenue comme une maquette démographique de la Turquie au sein de laquelle chaque groupe et
à sa cuisine, les Gaziantepli se construisent, à Istanbul, une identité qui valorise des pratiques alimentaires héritées, des réseaux spéciaux d’approvisionnement, un entrepreneuriat commercial autour de la cuisine, et l’organisation d’événements
sociaux dans des quartiers en restructuration, la création d’une offre commerciale et culturelle spécifique. Ce rôle d’acteurs urbains repose sur le statut ambivalent des immigrés gaziantepli à Istanbul, entre partage d’une nationalité commune et distance
Pourquoi l'art contemporain en Turquie ? : enquête sociologique à Istanbul, des Tanzimat à Gezi
Istanbul
La ville d’Istanbul témoigne d’un développement très rapide de l’art contemporain. Des centres artistiques exposent des oeuvres et aident à la création artistique, des musées privés sont ouverts par des collectionneurs et des grandes entreprises
véritable phénomène artistique dans la ville d'Istanbul. Par contre, l’Etat premier instituteur de la culture occidentale en Turquie avec Mustafa Kemal s'intéresse moins à cet art aujourd'hui que les élites culturelles et économiques du pays qui l'achètent
thèse se concentre sur une zone spécifique d'Istanbul marquée par l'étalement urbain de Pera, la partie occidentale de la ville. Le développement du "Secteur Nord de Pera" reposerait en grande partie sur l'évolution de l'administration urbaine qui
données complémentaires. Quoique leurs collections soient relativement restreintes, nous avons également étudié les stèles du Musée archéologique d’Istanbul, et celles du Musée du Louvre et du Musée d’art de Worcester. Pour maîtriser nos résultats, nous