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  • Les enjeux du patrimoine au Liban : Baalbek : quelles échelles pour quels patrimoines ?
  • enjeu géopolitique. La construction nationale a approprié le regard orientaliste pour postuler une identité libanaise assise sur des mythes fondateurs ; elle a mobilisé les Libanais autour des valeurs communes de la nation afin de diluer les identités
  • communautaires. La guerre civile a réactualisé ces identités et les communautés se sont emparées de leurs particularismes religieux au profit des acteurs divers qui s’affrontent au Moyen Orient et qui instrumentalisent la carte communautaire libanaise dans leurs
  • confrontations. Le Liban a traversé deux périodes de construction identitaire : nationale et communautaire ; chacune de ces périodes a sécrété un patrimoine particulier. À Baalbek, ville connue par l’Occident à travers les récits des voyageurs, la construction
  • nationale désigne le site archéologique comme patrimoine national. Or, ce site se caractérise par une sédimentation de couches culturelles qui sollicite une lecture patrimoniale différente selon des échelles : alors que le regard occidental y voit des
  • temples romains, la population locale y voit une Qalaa (citadelle) arabe. Entre la romanité et l’arabité du site, l’État libanais a opté pour sa dimension phénicienne qui affirme que les Libanais sont les descendants des Phéniciens. Avec la remontée du
  • pouvoir communautaire chiite dans la ville, un nouvel objet patrimonial émerge : le mausolée de Sit Khawla répond par son référentiel identitaire et la dynamique économique qu’il induit dans la ville, aux aspirations de la population locale recomposée
  • Sociologie des sans-papiers : processus d’illégalisation des migrant.e.s et expériences clandestines (Paris, Buenos Aires, Montréal)
  • Cette thèse porte sur les migrants illégalisés, étrangers dont la présence sur un territoire national est en contradiction avec la législation sur le séjour des extranationaux, dans trois pays : la France, l’Argentine et le Canada. L’illégalité
  • qu’ils mettent en œuvre. S’il est important de prendre en compte les spécificités historiques et géographiques propres à chaque pays, cette perspective donne à voir dans chaque cas la construction progressive d’un « espace de la clandestinité migratoire
  • migratoire doit dans un premier temps être comprise comme un processus historique d’illégalisation des mobilités migrantes par l’institution frontière. Un tel processus prend racines dans la constitution des Etats-nations, puis des politiques migratoires
  • ». À partir d'une ethnographie fine, ce travail se propose dans un second temps faire la sociologie des pratiques, procédures, usages, opérations, autrement dit des tactiques des acteurs qui évoluent dans ces espaces. Se découvrent alors des lieux où
  • peuvent se dire les expériences, où se construit une autonomie, où s’élabore une argumentation politique. Ceux que l’on nomme parfois les sans-papiers échappent ainsi – au moins en partie – à la négation sociale dont ils sont l'objet, et s'affirment comme
  • étant dotés, au même titre que n'importe qui, d'une intelligence à la fois situationnelle et réflexive. C'est bien cette dialectique entre un ordre et les pratiques qui lui sont hétérogènes, voire subversives, que cette thèse met à jour.