Self-défense féminine dans le Caire en révolution : Techniques du genre et jeux de violence
Afrique du Nord-Est
pratiques de défense ayant émergé dans ce cadre. Les cours de self-défense (difā‘a ‘an al-nafs), dont le succès ne cesse de se confirmer dans les quartiers socialement favorisés de la ville du Caire, se trouvent au coeur de cette recherche. Ils y sont
envisagés non seulement comme révélateurs, mais aussi comme producteurs d’une culture matérielle et motrice « révolutionnaire », où les bouleversements politiques du moment s’incarnent dans leur dimension émotionnelle, sexuée, sociale et morale. Ces cours
réunissent des femmes – mais aussi parfois des hommes – venant faire l’acquisition de techniques de combat afin de se préparer à affronter une agression. La figure du « jeu », permettant d’englober dans l’analyse les différents niveaux de sens des expériences
sociaux de classe et de sexe dans la société égyptienne contemporaine. En rendant apparentes la dimension technique du rapport au pouvoir des individus ainsi que les modalités – socialement et sexuellement situées – de production des catégories « légitime
nécessité d’étudier ensemble production et reproduction pour lire l’agencement des rapports sociaux. La seconde partie s’emploie à la reconstruction de la genèse de la division sociale du travail au Cameroun, dans un contexte colonial de « mise en valeur
périodes historiques, on y lit ainsi une généalogie des formes d’emplois urbains et des rapports sociaux qui les structurent, et tout particulièrement les rapports de sexe, de classe et de génération, inscrite dans le cadre du capitalisme global. Dans la
troisième partie l’analyse du matériau empirique récolté pendant le travail de terrain et au-delà permet d’analyser les inégalités sociales à Yaoundé, de décrire des modes de vie et leurs difficultés matérielles et d’éclairer les stratégies pour faire face à
la pauvreté. L’ethnographie révèle la division sociale du travail et des positions dans les métiers urbains, organisée autour de l’extorsion de surtravail sous forme de rente, sous diverses modalités, en une compétition forcenée, qui aboutit à
reléguer les femmes et les enfants aux tâches de reproduction sociale, sans pour autant les écarter des tâches de production. Cette thèse de sociologie prend le parti d’inscrire l’analyse des métiers urbains dans une socio-histoire du capitalisme et de son
stéréotypes du genre dans ces interactions. Pour répondre à ces questions, la recherche compare huit écoles primaires de Shanghai, sélectionnées en fonction des écarts des milieux sociaux et géographiques ainsi qu’en fonction de la réputation concernant la
qualité de l’enseignement dans telle ou telle école. La méthode utilisée est d’abord celle de l'entretien avec des enseignants. Il s’agissait de leur demander qu’elle était leur conscience du genre, qu’elle était leur attitude à l’égard des élèves en
obtenues par les élèves. Or, les stéréotypes du genre associent les questions de logique et d'imagination aux garçons qui sont censés pouvoir y répondre plus facilement que les filles ; et associent aux filles les questions « affectives » ou répétitives
élèves, nous voyons que l’attitude et les préoccupations des enseignants, jouent à long terme un rôle très important pour renforcer les différences du genre.