Addis-Abeba bénéficie d'un taux de raccordement au réseau d'adduction d'eau potable exceptionnel. Mais l'étude du vécu des usagers permet d'évaluer la réalité de l'accès à l'eau potable. Les stratégies de ravitaillement sont soumises à l'inconstance
fonction du réseau séparatif pluvial. Par conséquent, les cours d'eau urbains, espaces marginalisés, font office de réseau d'égouts pour les eaux usées domestiques et industrielles. La situation d'assainissement s'avère être le facteur principal du danger
sanitaire lié à l'eau, d'où l'importance du péril fécal dans le profil sanitaire de la population. L'approche du risque dans le cadre d'une étude sur l'eau et la santé en ville permet d'esquisser une représentation environnementale d'Addis-Abeba, Une étude
multisectorielle d'amont en aval, au sein du cycle de l'eau, révèle des dysfonctionnements urbains, un décalage entre le danger sanitaire objectif et les différentes représentations du risque, ainsi que les éléments les plus vulnérables comme le réseau d'adduction
d'eau potable. Enfin, la politique urbaine n'a pas le monopole de la gestion du risque. A l'inverse, les habitants n'ont pas pour seul statut celui de pollueurs ou de victimes potentielles d'un danger avéré, mais s'approprient aussi le risque sanitaire
opportun d’inscrire dans une dynamique les évolutions de l’environnement biophysique de notre zone d’étude (la ville de Cotonou), d’en connaître les rythmes de progression et de régression au cours du temps, et d’apprécier les phénomènes à plusieurs
façon complémentaire les données issues des outils d’observation de l’espace pour analyser les mutations en cours dans la ville littorale de Cotonou, afin de rendre compte du fonctionnement des systèmes d’utilisation de l’espace par les communautés qui
peuplent la ville. Les faits sanitaires et les zones à risques ont été localisés et leur organisation spatiale, détectée grâce aux technologies du SIG. La recherche de zones à risques sanitaires a été effectuée à plusieurs échelles et le niveau de précision