contre-pouvoir important face au gouvernement local, relais historiques de l’État via l’institution scolaire, occupent une position spécifique et ambivalente au sein de la configuration politique mexicaine. Du plantón aux écoles, des festivités
nation et de la citoyenneté à l’heure du néolibéralisme et du multiculturalisme. Liant exigence théorique et souci épistémologique, l’écriture de cette thèse, nourrie d’un important socle ethnographique, donne accès à des aspects inédits des réalités
sociales et politiques en question. Cette contribution constitue ainsi un apport aux travaux sur l’État et les dimensions culturelles du politique.
À Zitlala, dans l’État du Guerrero au Mexique ont lieu, plusieurs fois par an, différents combats rituels où les protagonistes s’affrontent à coups réels. Présentés dans les années soixante-dix comme « tradition en perdition », ils connaissent
, s’intéresse au contexte pour comprendre cette pratique corporelle dans l’épaisseur du temps long et au-delà d’une approche première qui les réduirait à des singularités locales. Le deuxième axe présente une ethnographie de sept combats (dont deux disparus dans
sur les protagonistes actuels. Ce parcours s’appuiera sur les transformations observées sur le terrain et mettra en lumière les ajustements du système symbolique aux nouvelles réalités économiques et sociales.