migration des « Daaras » vers les villes. Idéologiquement, le parent confie son enfant, l’élève nommé « Talibé » à un maître coranique (« Marabout »). La sacralité du coran combinée à l'éducation traditionnelle confère au maître une autorité inconditionnelle
. D’une migration pour des causes d’ordre répulsives à l'origine, elle se décline souvent en attractivité, en exploitation, en trafic d’enfants. Ce Merchandising du don religieux, de l’offrande, du sacrifice résulte d'une offre infinie en matière d’aumône
par des citadins qui ont des religiosités qui compensent le manque de temps du rite en une pratique régulière du don. Le versant de la demande par les « Talibés » ne cesse de croître et atteint aujourd’hui plus de 100 000 enfants mendiants
. Substantiver cette question de la mendicité urbaine des "Talibés" s’est effectuée en quatre phases : -Apprendre le coran : retracer l’histoire du coran au Sénégal et décrire les formes de son apprentissage aux contours d’une hybridation entre orientalisme
annexes telles celle du genre, de l’explosion démographique, de la dégradation environnementale…la mendicité des enfants en ville obéit plus à des logiques de survie de groupes entre ruralité et urbanité ou à de l’exploitation par le travail, qu’à des
internationale et font vivre des milliers de salariés. La tendance à leur autonomisation serait inéluctable si l’on veut éviter l’inefficacité chronique d’ONG qui participent à cette culture du recevoir.- Cette autonomisation des institutions protectrices de