Vie quotidienne et pouvoir dans trois quartiers de Pékin : une microsociologie politique comparée des modes de gouvernement urbain au début du 21e siècle
Cette thèse propose une réflexion sur l'exercice du pouvoir à partir d'enquêtes effectuées dans trois quartiers contrastés de Pékin (2007-2009). Cette approche « par le bas » s'intéresse à la vie quotidienne en croisant microsociologie urbaine et
des habitants, producteurs d'arts de faire et de conventions, mais aussi des travailleurs, notamment les agents du comité de résidents. Cette instance, qui ne relève pas officiellement de l'administration, est au cœur de la réforme de l'action publique
de construction des communautés de quartier (shequ). Maillon essentiel du contact entre les habitants et la chaîne de l'administration, elle constitue un type particulier de street-level bureaucracy. La domination s'établit à un double niveau, à
sein de la société urbaine chinoise et les transformations successives de leur statut, de leurs responsabilités, de leur architecture interne, de leurs liens avec l'appareil de l'État et du Parti depuis le milieu du XXè siècle. L'auteur s'efforce
les membres du comité de résidents, en fonction de leur appréciation des circonstances, de la façon dont des demandes plurielles émanant d'acteurs sociaux très différents se rencontrent ou au contraire s'opposent, des initiatives qui sont à leur portée
stéréotypes du genre dans ces interactions. Pour répondre à ces questions, la recherche compare huit écoles primaires de Shanghai, sélectionnées en fonction des écarts des milieux sociaux et géographiques ainsi qu’en fonction de la réputation concernant la
qualité de l’enseignement dans telle ou telle école. La méthode utilisée est d’abord celle de l'entretien avec des enseignants. Il s’agissait de leur demander qu’elle était leur conscience du genre, qu’elle était leur attitude à l’égard des élèves en
obtenues par les élèves. Or, les stéréotypes du genre associent les questions de logique et d'imagination aux garçons qui sont censés pouvoir y répondre plus facilement que les filles ; et associent aux filles les questions « affectives » ou répétitives
élèves, nous voyons que l’attitude et les préoccupations des enseignants, jouent à long terme un rôle très important pour renforcer les différences du genre.
contemporain et historique. Couplant des sphères micro et macro d’analyse dans une approche totalisante de la ville, ce travail étudie l’apport de processus globaux longs (gouvernance partagée) et conjecturels (libération du jeu, « boom » économique), qui