Banlieue ; Coupe du monde ; Développement urbain ; Equipement ; Equipement sportif ; Etat ; Football ; France ; Ile-de-France ; Saint-Denis ; Seine-Saint-Denis ; Sport ; Stade
La création du Stade de France à Saint-Denis, fleuron de l'architecture sportive, est un produit typique de la rencontre entre le monde des affaires, du football, de l'Etat et d'une banlieue industrielle en reconversion. La question du club capable
de faire vivre un tel équipement au-delà de la Coupe du Monde est le talon d'Achille de ce grand projet. - (CG)
Du stade à la ville : réinvention de la course à pied
Le jogging urbain, libre de toute contrainte collective, est un phénomène aussi spectaculaire que récent. Courir ainsi dans les rues pour le bien-être physique déroge aux dures lois de l'athlétisme. D'abord contestataire, la course à pied hors du
stade est devenue un élément du mode de vie urbain qui touche tous les âges et les groupes sociaux. Le culte individuel du corps sain et la résistance aux méfaits physiques de la ville expliquent un tel engouement. - (CG)
A Lyon, les jeunes adeptes du skate-board et du roller s'insèrent sans heurt dans les espaces urbains où ils se retrouvent. Ils cherchent souvent à attirer le regard des passants sur leurs figures de style. Les pratiquants du vélo tout terrain, plus
âgés, se réservent quant à eux des parcours à l'écart du trafic urbain. Le jeu pour le jeu anime les petits groupes de basketteurs de rue. Aussi individualistes soient-ils, ces nouveaux sports transforment les usages de l'espace public et développent
Les équipements publics et leurs institutions demeurent au coeur du système sportif actuel en France malgré le développement du sport hors des clubs et associations. Stades, piscines, gymnases ou tennis ont ainsi suivi le mouvement d'urbanisation
périphérique. Le complexe sportif du lac, au centre de l'agglomération bordelaise, est un cas typique de l'intervention fédératrice des collectivités locales, dans le respect de la diversité des espaces sociaux et des lieux de pratique. - (CG)
Le caractère ouvert des regroupements juvéniles pour le sport correspond bien à la liberté du jeu. L'oscillation entre le match spontané au pied de l'immeuble et la sortie d'équipe sur des terrains extérieurs au quartier rythme des sociabilités
variables et qui échappent aux assignations locales. Pour la plupart des jeunes sportifs, la discipline du sport officiel en club n'est pas incompatible avec les initiatives autonomes, hors club. A la politique de la ville de tenir compte de ces
Un nouvel univers du sport libre et autonome se développe depuis une vingtaine d'années aux marges du sport professionnel. Le désir d'aventure en pleine nature y a une grande part chez les citadins. Elaborés par une équipe de chercheurs tournés vers
La coexistence d'une double dynamique sportive, celle d'en bas, quotidienne et banale, et celle d'en haut, investie par les intérêts marchands, marque l'entrée du sport dans sa phase post-moderne. Celle-ci ne garde de la fraternité olympique qu'une
trace nostalgique. Moins médiatisée, la pratique libre et individuelle d'un sport investit les espaces des villes américaines, du play-ground de ghetto au club d'équitation en banlieue huppée. - (CG)
Le succès du Paris-Saint-Germain, club vedette de la capitale, est à l'image du Paris contemporain, métropole mosaïque où dominent les emplois tertiaires et les cadres. Ses jeunes supporters venus des cités de banlieue manifestent leur différence
, principalement utilisés et animés par une population de cadres et d'employés du secteur tertiaire. Le sport populaire et traditionnel comme le foot-ball survit malgré tout dans les clubs de l'ancienne banlieue ouvrière. L'histoire sociale locale explique les
Ville olympique en 1968, Grenoble a d'abord promu un sport de masse avant de céder une décennie plus tard aux groupes de pression en faveur du sport d'élite à fort impact commercial et médiatique. les divergences d'intérêts entre les partenaires