Les périphéries des villes syriennes, les unes agricoles ou maraîchères, les autres désertiques, ont connu au cours des dernières décennies du XXème siècle un puissant mouvement d’urbanisation, qui a très souvent donné naissance à des quartiers non
réglementaires ; ceux-ci occupent en moyenne 40% du territoire des agglomérations et à peu près le même pourcentage de leur population. La ville de Lattaquié, chef-lieu de mohafazat et principale ville de la Syrie méditerranéenne, se situe pratiquement au niveau
locatif, et enfin les contraintes multiples imposées tant par les pouvoirs publics que par la municipalité de Lattaquié aux auto-constructeurs ou aux petits promoteurs privés (gel du foncier, plans d’aménagement urbain non publiés, difficultés d’obtention