La question du logement dans la ville chinoise au coeur des mutations urbaines : une sociologie des nouveaux modes d'habiter entre héritage et modernité : le cas de Pékin
question du logement à Pékin vu du côté des accédants à la propriété. Favorisé par les réformes, l'expansion et la privatisation du secteur immobilier semble répondre à l'enthousiasme de ménages de plus en plus nombreux pour accéder à ces nouveaux espaces
privés de prospérité. En quête de "bonne existence" et de distinction sociale, disposées à changer profondément leurs modes de vie et à s’éloigner du centre, les classes moyennes émergeantes participent activement, avec des résultats plus ou moins heureux
Cette thèse s'inscrit dans la problématique générale de la transformation du marché du travail en Chine durant les deux dernières décennies et de la place des jeunes migrants dans ce processus. Dans un contexte de transition économique, nous
assistons en Chine à des phénomènes de segmentation des marchés du travail, à la montée du taux de chômage, et à la création massive d'emplois informels, le tout se traduisant par une mise en mobilité généralisée du monde du travail, notamment à travers un
précarités (notamment du travail et de logement) s’enchevêtrent et s’accumulent. Dans une société de croissance, les inégalités se multiplient et se creusent de manière vertigineuse. La mobilité sociale semble en panne et le sentiment d’injustice augmente
. C’est donc à ce phénomène de migration dans un double mouvement de transformation du marché du travail et de recomposition urbaine que nous consacrons nos réflexions dans ce travail. Nous sommes en présence de jeunes migrants qualifiés vivant dans les
travail des jeunes se construit. En troisième lieu, le but consiste à articuler la question de l’insertion professionnelle et du rapport à l’espace, alors que la mobilité tend à devenir une norme sociale tant dans le monde du travail que dans la gestion
Vie quotidienne et pouvoir dans trois quartiers de Pékin : une microsociologie politique comparée des modes de gouvernement urbain au début du 21e siècle
Cette thèse propose une réflexion sur l'exercice du pouvoir à partir d'enquêtes effectuées dans trois quartiers contrastés de Pékin (2007-2009). Cette approche « par le bas » s'intéresse à la vie quotidienne en croisant microsociologie urbaine et
des habitants, producteurs d'arts de faire et de conventions, mais aussi des travailleurs, notamment les agents du comité de résidents. Cette instance, qui ne relève pas officiellement de l'administration, est au cœur de la réforme de l'action publique
de construction des communautés de quartier (shequ). Maillon essentiel du contact entre les habitants et la chaîne de l'administration, elle constitue un type particulier de street-level bureaucracy. La domination s'établit à un double niveau, à
sein de la société urbaine chinoise et les transformations successives de leur statut, de leurs responsabilités, de leur architecture interne, de leurs liens avec l'appareil de l'État et du Parti depuis le milieu du XXè siècle. L'auteur s'efforce
les membres du comité de résidents, en fonction de leur appréciation des circonstances, de la façon dont des demandes plurielles émanant d'acteurs sociaux très différents se rencontrent ou au contraire s'opposent, des initiatives qui sont à leur portée