Survivre en contexte minoritaire : une étude sociologique des résistances des Grecs d'Istanbul (Rûms polites) au lendemain des émeutes de la nuit du 6 au 7 septembre 1955, Istanbul
Asie duSud-Ouest
Les stratégies de survie déployées par les Grecs d'Istanbul au lendemain des émeutes du 6 au 7 septembre 1955, représentent l'objet de cette thèse de doctorat. Affects et représentations de cet épisode du passé viennent construire les pratiques
mises en place par les acteurs pour atteindre un objectif commun, celui de la préservation de leur singularité et de leur histoire cosmopolite ancrée à Istanbul. Les émeutes de septembre 1951 sont révélatrices du conflit qui oppose l'identité première
du danger et d'auto-contrôle. À leurs côtés, une génération d'acteurs partis en toute discrétion à la suite de cet événement, ont cherché à s'affranchir du statut de minoritaire en créant ailleurs qu'à Istanbul des espaces d'émancipation ou de
, des galeries toujours plus nombreuses diffusent des oeuvres. Cette énergie, accompagnée d’une visibilité croissante des artistes turcs dans le monde, représente une situation singulière du Proche-Orient et dans le monde musulman. Notre thèse cherche à
ses ruines. Au XXème siècle, les arts d'origine occidentale se sont vu donner toute leur place dans la société turque et y ont suivi les mêmes évolutions qu'en Europe. De ce fait, l'art contemporain a pu s'affirmer à la fin du XXème siècle comme un
véritable phénomène artistique dans la ville d'Istanbul. Par contre, l’Etat premier instituteur de la culture occidentale en Turquie avec Mustafa Kemal s'intéresse moins à cet art aujourd'hui que les élites culturelles et économiques du pays qui l'achètent