Cette recherche porte sur les mécanismes d’ajustement des différentes urbanités en présence à Casablanca, principale métropole du Maroc, par le biais de l’étude de l’appropriation d’espaces publics par des pratiques déviantes. La question des
rapports mutuels entre les citadins déviants et l’ensemble des acteurs de la ville (citadins ordinaires et acteurs institutionnels de l’aménagement), incarnée dans le processus d’aménagement urbain du centre-ville à partir de 2002, permet de mettre en
citadins en situation de vulnérabilité et interrogent l’aménagement dans sa capacité à intégrer toutes les composantes sociales de la ville. Dans une démarche de type ethnographique, explorer l’articulation du lien social à la morphologie urbaine permet de
mis en place dans le cadre du « Programme national de rénovation urbaine » en France et de l’« Initiative nationale pour le développement humain en milieu urbain » au Maroc. Cela permet de comprendre les points communs et divergents entre les deux cas
que les dispositifs participatifs mis en œuvre dans le cadre du Programme national de rénovation urbaine et de l’INDH en milieu urbain, contribuent à transformer la relation entre les représentants des pouvoirs publics et les représentants associatifs