Domination et résistance de la minorité musulmane après le pogrom de 2002 à Ahmedabad (Inde) : les paradoxes de la ghettoïsation à Juhapura
localité en ghetto, analysé comme tel grâce aux travaux de L. Wacquant. Ce ghetto est initialement pensé comme un dispositif foucaldien de pouvoir visant à imposer la domination de la minorité musulmane. Par son truchement, le pouvoir y déploie un certain
nombre de stratégies de domination de la minorité, consubstantielles à la forme ghetto. Néanmoins, à partir de 2004, les classes supérieures se mobilisent. Leurs actions, coordonnées ou pas, et analysées comme des "entreprises de mobilisation sociales" (O
. Fillieule) sont autant d'initiatives de self-help conduisant au développement du ghetto. De fait, elles deviennent des "tactiques de résistance" aux stratégies de domination du pouvoir. Celles-ci apportent du changement social dans le ghetto, ce dernier
de construction des communautés de quartier (shequ). Maillon essentiel du contact entre les habitants et la chaîne de l'administration, elle constitue un type particulier de street-level bureaucracy. La domination s'établit à un double niveau, à
alors le lieu où les individus construisent leur propre domination, un lieu où s'observe la formation locale de l'État, un lieu de plus en plus connecté à l'image sociale de la « vie bonne ».
à des lieux balisés, contribuent aux dynamiques spatiales et économiques de la région du delta du Yangzi, dominée par la métropole de Shanghai. Par ailleurs, le tourisme dans les campagnes participe à la construction de territorialités des provinces