Habitat, aménagement et gouvernance locale en Palestine : le cas de Naplouse
Planification urbaine
Ces dernières années, les villes Cisjordaniennes ont connu un développement urbain très dynamique mais cette urbanisation est aujourd’hui encadrée par des dispositifs législatifs et techniques hérités des périodes successives de colonisation qui ne
sont plus adaptés à la ville contemporaine. Ce développement urbain anarchique s’est peu à peu inscrit dans les modes de pensée des acteurs locaux comme une nécessité justifiée par la situation géopolitique et le développement économique du pays. Le
interrogent tout d’abord la réalité et la cohérence de ce marché avec une offre qui doit correspondre à la demande tant sur le plan quantitatif que qualitatif. La situation du logement en Cisjordanie pose aussi la question de la structuration du tissu urbain
qui transcende désormais les limites communales, les logiques foncières et les zones à risques. Enfin, se pose la question du cadre de vie pour les populations, le paysage urbain en devenir et la disparition d’une identité jusque-là transmise en partie
conséquences, dès aujourd’hui visibles, constatées sur le terrain et cartographiées ici, interrogent sérieusement le caractère durable des villes cisjordaniennes. Ces résultats mettent en évidence un processus destructeur pour l’ensemble de l’armature urbaine
d’une maîtrise urbaine. Portés par une gouvernance intercommunale à l’échelle de l’aire urbaine, nous décrivons un outil de planification et de programmation permettant à projet urbain de passer du marché du logement à la construction d’un véritable
aménager et de gouverner leur développement. En sondant ces dimensions matérielles, symboliques et politiques, nous explorons les mécanismes qui aident à comprendre l'essor plus rapide de certains promoteurs à un moment récent de l'histoire urbaine. Ceci
La thèse s'intéresse à la place encore méconnue des promoteurs immobiliers privés dans la fabrication des espaces urbains en Inde, en prenant pour terrain de recherche les régions métropolitaines de Bangalore et Chennai. L’enjeu de cette recherche
en particulier les modalités d'accès aux matériaux de construction et à la main-d’œuvre, mais également au foncier urbain et aux capitaux pour préfinancer les opérations de promotion ; 3) enfin, la disponibilité de ces capitaux à partir de diverses
pour énoncer des visions sur le développement urbain, la gouvernance des métropoles et pour société urbaine indienne. Ces visions retrouvent celles proposées par d'autres grands entrepreneurs indiens et des cabinets d'audit internationaux : la ville
indienne doit être transformée afin de répondre à un idéal de ville de classe mondiale, caractérisée notamment par des infrastructures et services urbains efficients. Les promoteurs disqualifient les acteurs publics en raison de leur incompétence et de leur
recours à des pratiques de rémunération frauduleuse. A contrario, les promoteurs se targuent de produire des formes urbaines répondant à cet idéal de ville de classe mondiale, d’apporter des services efficaces au sein de leurs complexes immobiliers, de
Du rural à l'urbain dans la périphérie de Hà Nội (Vietnam) : Villages de métier, pouvoir et territoire
sont ainsi bouleversées par l'étalement des centres urbains limitrophes, Hà Nội et Bắc Ninh et par leur intégration progressive dans la nappe urbaine. Au même moment se déploie au niveau central un processus de construction-déconstruction de l'État
remodèlent la gouvernance locale comme les rapports pouvoirs publics – habitants au niveau des villages. Les questions liées à l'aménagement du territoire, à la métropolisation d'Hà Nội, au foncier ou au contrôle des richesses créent ainsi des dynamiques
l'urbanisation administrative, vue comme une réaffirmation de l'autorité réglementaire et comme une intégration à « l'ordre urbain ». En étudiant de façon approfondie le cas de deux villages de métier, Sơn Đồng, commune rurale nouvellement intégrée à Hà Nội, et
Đồng Kỵ, quartier urbain ayant récemment acquis ce statut administratif, cette recherche vise à mettre en lumière les interactions entre acteurs et territoires et à montrer d'une part comment ces communautés locales réagissent à leur captation dans la
sphère urbaine et d'autre part comment les pouvoirs publics, à tous les niveaux, gèrent cette transition.
obstacles : les supports identitaires qu'ils trouvent dans le dispositif scolaire ou dans une sociabilité fragile mais importante, les moments de jeux et de plaisir qu'ils aménagent dans un environnement hostile, la place qu'ils négocient auprès d'autres
catégories urbaines. Une réflexion particulière a été dévolue aux difficultés qu'a la sociologie de l'enfance actuelle à appréhender ce type de population précaire. L'auteur esquisse ce que pourrait être une sociologie qui pense le statut d'âge des acteurs
particulièrement visés par ces investissements privés, ainsi que par des projets d’aménagements publics. L’insécurité foncière qui caractérise ces quartiers informels permet aux autorités de libérer ces terrains par la force. Les déguerpissements de bidonvillois se
Si l’Inde est un pays majoritairement rural, sa population urbaine est plus grande que la population totale des États-Unis. Ainsi, à la fin du 20ème siècle, le phénomène urbain indien est déjà bien développé, d’autant plus qu’il possède une histoire
plurimillénaire. La présence de deux perturbations ayant modifié les logiques urbaines au cours du 20ème siècle, nous a amené à nous questionner sur la résilience du système urbain indien. Afin d’en présenter les principaux mécanismes, nous avons retracé
l’évolution du système urbain indien au cours du 20ème siècle. Pour ce faire, nous avons utilisé une approche géographique par la population, qu’une approche qualitative et davantage historique est venue compléter. Nous nous sommes ainsi intéressés à
l’évolution de la hiérarchie urbaine et à celle des rythmes de croissance des villes. Après avoir mis en lumière l’existence de mécanismes de rééquilibrage de la trame urbaine au cours du 20ème siècle, nous nous sommes penchés sur la stabilité
organisationnelle et structurelle du système urbain. Cela nous a permis de mettre en évidence l’existence de classes dynamiques au sein de la hiérarchie urbaine. Leur évolution met en exergue le dynamisme du système urbain durant la seconde moitié du siècle dernier
. Or, Saigon, désormais partie de la métropole du Sud du Vietnam, possède un cadre bâti riche, formé par les modes de construction résultant d'une accumulation de cultures urbaines variées qui ont chacune laissé dans la ville leurs traces matérielles ; mais cet
espace urbain complexe se trouve aujourd'hui mis en question par l'intense mouvement de construction que les institutions d'urbanisme vietnamiennes avec leurs outils (plans et projets d'urbanisme, documents législatifs et administratifs, programmes
urbaines) semblent avoir peine à maîtriser. L'étude des mutations urbaines de cet espace à partir de leurs acteurs et vecteurs conduit cette recherche à une confrontation des outils d'urbanisme à leurs effets sur les transformations typo-morphologiques
introduites par les initiatives privées dans le centre de HCMV, à travers l'histoire de sa construction urbaine depuis l'époque coloniale jusqu'à nos jours
Contributions des communautés au processus de la résilience urbaine : une étude de cas de la ville de Semarang (Indonésie) face au risque hydrologique côtier
Résilience urbaine
Système urbain
désigne une inondation survenant lors d’une haute marée – en particulier dans la zone côtière, depuis la fin des années 1980, en liaison avec le processus d’industrialisation qui influe sur la croissance urbaine. Les acteurs urbains, de l’époque du
gouvernement néerlandais à celle du gouvernement actuel, ont élaboré de nombreux projets pour améliorer les capacités du système urbain et réduire le risque hydrologique ; en témoigne le développement du réseau de canaux et du système du polder. Cependant, le
risque hydrologique demeure une menace pour la ville. Les faiblesses du système urbain pour la réduction du risque hydrologique augmentent la vulnérabilité des communautés face aux risques hydrologiques. Ainsi les communautés côtières sont souvent
influence le processus de résilience urbaine. Cette recherche a pour objet de comprendre les formes de la résilience à l'échelle locale (communautés et quartiers) ; elle vise également à appréhender les interactions entre les échelles du contexte local et
celles du contexte urbain global qui interviennent dans le processus de résilience. Cette dernière reflète les capacités du système urbain qui comporte à la fois les systèmes technique et institutionnel, et les capacités des communautés à s'adapter aux
risques. La résilience urbaine est liée aux initiatives des acteurs pour réduire les impacts des inondations durant les évènements (avant, pendant et après), afin de minimiser la vulnérabilité urbaine, et aussi pour apprendre de leurs expériences acquises